
Ce résultat (à une semaine du scrutin) n'est pas très étonnant dans la mesure où une majorité de Français disent vouloir s'opposer à la politique conduite par le gouvernement. Il est évident, maintenant, que les électeurs de notre pays veulent sanctionner le gouvernement d'abord puisqu'ils ne mesurent pas les enjeux du vote européen. Ailleurs, il en sera de même : en Espagne, en Irlande, en Hongrie… les électeurs sont mécontents et veulent le faire savoir par n'importe quel moyen. La première élection venue fera l'affaire. Qu'elle soit européenne ou non. Il est évident que les prochaines élections régionales seront, pour nous Français, bien plus éloquentes quant au rapport de force réel entre les différentes composantes de notre vie politique. Mais les choses étant ce qu'elles sont, plus le PS sera haut le 7 juin, plus les chances de constituer une coalition crédible pour assurer l'alternance seront élevées.