Quand on a des enfants "perdeurs", c'est mieux d'avoir une maman "retrouveuse".
Gars de six et de onze ans en ont chacun fait une bonne, dernièrement. Et madame dans le style oeil de lynx a fait fort.
Et de une. C'est il y a une dizaine de jours. Il pleut à tout rompre. Madame rentre du travail et passe devant l'école. Quand soudain, elle s'arrête. Elle a vu une basket posée sur la barrière de l'école. Non qu'elle pile dés qu'elle voit une chaussure sur une barrière, mais plutôt qu'il lui semble bien que cette basket-là ressemble à celles dont est chaussé gars de onze ans. Il pleut toujours mais elle sort de la voiture, va regarder de plus près, se dit mais c'est incroyable, on dirait vraiment la basket de gars de onze ans. Du coup, elle prend la chaussure. Le suspense est insoutenable puisque les deux gars sont chez leur mamy pour la nuit. On est mardi. Arrive le mercredi. Gars de onze ans annonce qu'il a perdu sa basket, à se demander comment on peut faire une chose pareille mais là n'est pas le propos. Sa mère lui dit je l'ai retrouvée, dans la rue. La classe !
Et de deux. Personnages : madame, donc ; l'école, toujours ; la cour de l'école, cette fois. Le contexte : une réunion. Les parents des "vieux élèves" tiennent des permanences pour accueillir les parents des "futurs CP". Ca papote quand madame s'excuse, interrompt la dame avec qui elle causait, l'oeil a scruté une tache, là-bas. Elle se rend auprès de l'habit, qui trône en plein milieu de la cour, et pan dans le mille, le ramasse. C'est celui de gars de six ans. Oublié depuis deux jours et que le susdit n'avait pas trouvé aux crochets où d'ordinaire se déposent les vêtements abandonnés. Quelle ne fut pas sa surprise, le soir, de voir sa mère rentrer avec le gilet !
PS : Nous aurions su ça, plutôt, ce talent de retrouvation, sûr que nous l'aurions mis en pratique cet hiver ; ça aurait évité de paumer trois ou quatre bonnets et une ou deux cagoules, et des gants aussi :-)
Photo empruntée à Eden.