Jackson Pollock, number 7
J’écris en solitaire, seul, un solitaire seul, comme un envers solitaire, comme cet animalcule qui invertèbre mes propos, m’avale les mots, s’engouffre au fond tout au fond, j’écris et c’est mal si ça fait mal, où se touche le bien dans ce seul solitaire exil ?
J’écris seul seul ou j’écris, je crie, et le solitaire de mes cris, crie des écrits, crie et griffe ses feux dans mon extomac s’écrie-t-il, et de larmes, deux larmes, deux solitaires, moi et je en lui, moi j’écris, et je larme là là sans flamme ma vie sans flamme mon lit de vains propos
J’écris gomme ma chair latte soutien rappel j’écris et comme j’arme tout est égo tout est
Ego te absolvo, te absolvo, solution limpide, te absolvo pour absorber, le temps dans la vulve, le temps, pilier du réel, réellement pilier, axe, axis mundi, et de tes larmes, naissance
Ego te absolvo, lune j’écris en solitaire, mode on, mode off, mode d’écrire, mode de fuir, mode d’elle, son corps et l’enfouissement, son coeur tendrement, son sexe ruissellement, j’écris te absolvo, tu écartes les cuisses, tu écartes, faut-il que j’advienne ? le penses-tu, là dans le hall de cette gare, nous tout contre-collés faut-il que j’advienne, et si je gris si je gris nous deux seulement nous deux seuls, nous, et si je gris je m’attise dans ton sexe, je m’attise comme la matière attirée, je matisse peignant par flash de mes mains la passion sur cette vulve intense, intense, intense et vif, et ego, ego, ego, je m’enlise, j’épuise, j’émise, et gémir, et ego te absolvons, nos manteaux ouverts, nos manteaux fermés, nos manteaux de coeurs, nos manteaux d’âme, nos mensonges, nos mensonges et nos vérités, nos vérités, là dans mes mains, là dans mes yeux, là entre deux manteaux, rien ne peut mentir,
mentir
Et tu tombes, tu es, tu es, mon mien four nait, mon déluge, mon vent de coeur, mon orage sans raison
J’épris ma chair matte en soutien par rappel et gomme j’arme tout est ego égal tout est égal tout ça ne finira que quand ça finira, dans les ego où tout s’absout, mes mensonges mes mensonges mes songes, mes épuisements, mes flashs, là dans le hall si je m’égare, mégarde, mégarde là où on se regarde, tout seuls les yeux tous les yeux et nos abattements, nos battements là se quitter, là, là, toujours, toujours trop dur, je m’enlise, je m’enlise dans ta
Dans ta je m’attise, je t’attire, tout est moi, tout est moi, tout est seul quand j’écrirai toi quand j’apprendrai toi quand je saurai toi
Dans ta je suis attiré, attisé tout est toi tout émoi tout est seul quand j’écrirai seul le voeu solitaire le vieux solitaire envoeux envoeux d’envie envoeux d’envies envieux d’en vie d’être d’être seul à écrire ce qui nait de là solitaire mon coeur tendrement ton sexe ruissellement pas seulement pas feulement rugissement ton sexe je matisse à le peindre seul je matisse avant de pourrir seul quand j’écris en solitaire que seul le solitaire écrit
tu tombes, tu es, tu es, mon mien four nait, mon déluge, mon vent de coeur, mon orage sans raison