
Le monde de l'entreprise ne veut pas entendre parler de ces nouveaux prélèvements obligatoires, arguant du fait que les impôts sur la production sont en France parmi les plus élevés. Les associations patronales veulent voir dans le chiffrage de leurs préconisations, présenté officieusement, hier, par Bercy, un encouragement à maintenir cette ligne. Selon le ministère des Finances, le scénario défendu par le Medef, à savoir la suppression de la taxe professionnelle sur les investissements, et le maintien d'une cotisation minimale de taxe professionnelle représentant 1,5% de la valeur ajoutée de l'entreprise ( qui serait aussi un maximum), grèverait les finances publiques à hauteur de 7,5 milliards d'euros, soit moins que les 8,1