Le gouvernement a demandé à Richard Descoings ce qu’il pensait de la réforme des lycées. Pour une fois on a un homme qui ne veut pas tout casser, qui cherche à améliorer l’existant et qui comprend qu’une partie de ses difficultés vient de sous-investissement, et d’une incompréhension de son mode de fonctionnement. Exemples :
je ne crois pas qu'on puisse mener à bien une réforme sans d'abord construire un consensus, sans l'implication des partenaires sociaux. C'est un travail de longue haleine. Si on ne prend pas la peine d'analyser pourquoi depuis quarante ans toutes les réformes du lycée échouent ou restent superficielles, on n'avance pas et on en reste à une opposition stérile, slogan contre slogan.
Il faut arrêter de rêver au grand soir de l'éducation, et commencer par améliorer ce qui peut l'être. Pour prendre un seul exemple, les crédits de formation continue des enseignants sont en constante baisse depuis des années. Aucune entreprise, aucune structure ne peut se passer de formation continue.
Compléments :
- De Darcos à Descoings, les aléas d'une réforme
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