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Corée du Nord : Première Urgence met en œuvre un programme de sécurité alimentaire

Publié le 04 juin 2009 par Ressol

« Les nord-coréens manquent de moyens et de formation pour subvenir ŕ leurs besoins », explique notre expatrié sur place, Noël Ballet, agronome.

En effet, la Corée du Nord présente de sérieux handicaps ŕ la production agricole : peu de terres arables, saison agricole courte et hivers rudes. De fait, les populations souffrent d’un manque de ressources alimentaires.

Premičre Urgence met en place depuis 6 mois et pour une période de 2 ans, un programme d’élevage de lapins dont l’objectif principal est l’autonomisation alimentaire des nord-coréens.

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Lapins du programme de sécurité alimentaire -Mars 2009

Ce programme se déroulera en cinq étapes, dont la premičre consiste ŕ assurer une alimentation réguličre et saine aux lapins d’ores et déjŕ élevés en Corée du Nord. Par la suite, des actions visant ŕ développer la production de lapins seront mises en place ainsi que des formations, des constructions et réhabilitations de bâtiments d’élevage et enfin, le recyclage des effluents d’élevage, permettant de produire de l’énergie. « Les autorités, les responsables des coopératives agricoles et nos équipes mettons beaucoup d’espoir dans ce programme » confie Noël.

L’élevage de lapins est en effet trčs encouragé en Corée du Nord car la base de leur alimentation est constituée de fourrages. Cela ne fait donc pas concurrence ŕ l’alimentation humaine en utilisant le peu de terres cultivables. Cela dit, une grande partie de l’année, un aliment de qualité fait défaut ŕ l’alimentation des lapins.

Les équipes de Premičre Urgence apportent donc une aide technique et matérielle aux 7 centres de reproduction et fermes participant au projet, afin de produire des fourrages adaptés aux lapins et disponibles toute l’année.

Noël Ballet explique : « les responsables des coopératives agricoles sont impatients de voir le programme porter ses fruits, ils attendent beaucoup de notre aide et font preuve d’une grande motivation ! ». Et poursuit : « Les 5 ha actuellement disponibles sur chaque structure permettront de tester une multitude d’espčces et de variétés […] les résultats obtenus serviront de référence pour la production de fourrage des prochaines années ».


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