En écoutant Paul Arcand interviewer Serge Savard, j’ai eu un gros pincement à la poitrine, un sentiment de compassion pour Jaques Demers et sa bourde.
Mise en situation pour ceux qui n’auraient pas suivi les nouvelles dernièrement. Jaques Demers a publiquement affirmé la chose suivante :
«Je n’en avais pas parlé, mais c’est mon ancien patron Serge Savard qui a mentionné que j’étais pour devenir son entraîneur. J’avais même pensé à mes assistants, Benoît Brunet, Éric Desjardins et Kirk Muller.” - Jacques Demers
Alors que Serge Savard a dit la chose suivante à la radio (extrait sonore ici, voir à 4:20) :
«Serge m’a pas dit ça comme, mais je sais lire entre les lignes (en parlant de Demers). J’ai dit en farce, t’es tu capable de coacher encore et il a lu entre les lignes différemment de moi» - Serge Savard
Les propos de Demers ont fait la manchette sur tous les réseaux sportifs et dans les journaux. Je crois que Jacques est SI passionné de Hockey qu’il s’est fait prendre à son propre jeu de spéculation. Son amour pour ce sport le rend un peu trop enthousiaste et ça n’en fait aucunement un individu moins respectable pour autant. Demers n’a pas entraîné d’équipe depuis 10 ans et je crois qu’il ne retournera jamais derrière le banc, il est obsolète considérant le dynamisme fougueux de la LNH des années 2000.
Je trouve dommage que Serge Savard n’a pas essayé de sauver les meubles avec une affirmation un peu plus politiquement correcte, question d’aider son ami. Pourquoi pas une phrase du genre : ‘Je voulais voir si Jacques avait encore la passion pour ce poste et je me dois de considérer toutes les options qui pourraient s’offrir à moi’.
En fait, de toute l’histoire la chose qui m’a le plus traumatisé c’est que Demers considèrerait engager Benoit Brunet. Y a toujours ben des limites au délire viarge!
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