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Un sondage sur Sarkozy et l'Europe accusé de partialité

Publié le 06 juin 2009 par Olive
Un sondage sur Sarkozy et l'Europe accusé de partialité

Source Nouvelobs.com

Donc le sondage; "Une majorité d'Européen ont une bonne opinion de Sarkozy", en fait n'est pas vraiment le résultat annoncé le 30 mai dernier par le journal le Figaro, remarque venant de ce journal retouchant déjà les photos et maintenant les sondages, rien d'anormal car c'est bien un média pro Sarko, qui aime lécher le cul de notre Nabot.
De plus l'institut de sondage OpinionWay n'est pas honnête et criant de vérité, pas étonnant non plus, car cet institut est géré par des anciens UMP.

Or, comme l'a souligné le Canard Enchaîné dans son édition du mercredi 3 juin, la fiche technique du sondage précise que cette enquête n'a été réalisée que dans quatre pays : l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Espagne et l'Italie. Chaque ressortissant a donc été interrogé notamment sur son propre dirigeant, à l'exception des Français, qui, eux, n'ont pas été interrogés.
Or, au vue des récentes enquêtes, l'intégration de l'opinion des Français sur leur président aurait eu pour effet de faire chuter la côte de Nicolas Sarkozy.

Le professeur de sciences politiques et initiateur du site "L'Observatoire des sondages", Alain Garrigou, reproche, en outre, à l'enquête d'OpinionWay de ne pas avoir respecté la règle de la représentativité des sondés.
"Les populations de ces pays ne sont pas les mêmes", écrit-il dans un texte intitulé "Comment OpinionWay truque un sondage". "Si on effectuait les mêmes opérations de représentativité qui sont revendiquées par la fiche technique du sondage et qui prévalent en outre dans le nombre de sièges au parlement européen, il faudrait pondérer par la taille des populations." Selon Alain Garrigou, en pondérant les résultats en fonction de la taille des populations, on arrive ainsi au chiffre de 49,5% de bonnes opinions pour Nicolas Sarkozy et non plus 51%.
"Ce sondage est clairement truqué", affirme Alain Garrigou.
"Cette enquête est un défi à toutes les règles des sondages", estime-t-il, allant même jusqu'à accuser l'institut de partialité : "La proximité des dirigeants d'OpinionWay avec l'Elysée est connue. Il suffit de voir leurs principaux clients (TF1, LCI, Le Figaro) et les résultats de leurs sondages qui vont depuis longtemps dans le sens de l'Elysée. Ce n'est pas un hasard si leurs résultats sont aussi partisans. On a vraiment l'impression que c'est le dispositif médiatique de l'UMP pour 2012 qu'on est en train de préparer".

La méthode utilisée par OpinionWay pour réaliser ses enquêtes est également critiquée. L'institut utilise en effet internet pour mener ses sondages. Or, "selon une étude effectuée en 2006 par Esoma organisme européen regroupant les instituts de marketing et donc peu suspecte de critique excessive", affirme Alain Garrigou, "les sondages en ligne ne sont guère fiables puisque 57% des internautes admettent mentir".
Le Canard Enchaîné écrit, lui, que ce recours à internet a permis à OpinionWay de "casser les prix des sondages" et d'obtenir de nouveaux contrats au détriment de concurrents réalisant leurs enquêtes par téléphone, une méthode bien plus coûteuse. Selon l'hebdomadaire, OpinionWay, qu'il qualifie lui aussi d'institut "connu pour ses questions qui caressent Sarko dans le sens du poil", a ainsi obtenu, "à la surprise générale", d'être le partenaire de TF1 pour la soirée électorale des européennes le 7 juin, au détriment de son concurrent l'institut Sofres.

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