L'organisme indépendant Tourism Concern, spécialiste du tourisme durable et responsable, dénonce les méga-projets hôteliers qui endommagent l'environnement de notre planète et plongent les ouvriers dans la précarité. Sa directrice Patricia Barnett, estime que l'adhésion des gouvernements et des entrepreneurs aux politiques de tourisme durable est uniquement destinée à leur "donner une image sympathique aux yeux de l'opinion publique et des touristes". Elle dénonce deux exemples flagrants de construction de complexes touristiques non durables :
- Le projet Bimini Bay Resort aux Bahamas, qui compromettrait l'écosystème marin et qui fait d'ailleurs scandale au Mexique : 65 travailleurs embauchés sur place se sont vus confisquer leur passeport pour les empêcher de quitter l'île et on leur aurait promis un salaire de 500 dollars bahaméens par semaine ; or en fait ils ne perçoivent que 79 dollars. Un vrai désastre écologique.
- L'autre exemple est celui d'un domaine de 70 villa de luxe à la Grenade aux Caraïbes. Le gouvernement aurait exproprié des habitants sans compensation équitable et aurait empiété sur le parc national du mont Hatman pour en céder une partie aux développeurs du projet touristique.
En plus l'organisme soutient les revendications des pêcheurs indiens et sri-lankais qui, suite au tsunami, ont été délocalisés à l'intérieur des terres parce que les gouvernements ont cédé les bords de mer à des développeurs de projets touristiques.
Vidéo de Fabien Cousteau