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Nonne with the wind

Par Maximgar

Je ne m’attendais pas à l’ouverture de ce blog, à ce que parler de mes programmes préférés me pousse tant à évoquer Arte. Arte par ci, Arte par là, et je ne parle même pas de mon amour tout récent des documentaires qui me fait veiller tard la nuit sur France 5, à découvrir le Serengeti sous le cagnard et le Kalaharie sous la pluie.
Ce sont ces documentaires qui dans le cadre du bicentenaire de la naissance de Charles Darwin, le monsieur évolué par excellence, m’emmèneront ce soir aux Galapagos [Arte ; 20h00], pas tant que je sois passionné par Darwin et ses voyages, mais qu’un iguane punk qui plonge dans une baie étincelante, c’est plutôt beau. Quoiqu’on en dise…
Mais certainement que si je devais regarder la télé ce soir, je m’apprêterai à m’endormir devant les trois petites heures et trente-cinq minutes d’Autant en Emporte le Vent [Arte ; 20h45]. Parce qu’on se le dise, Autant en emporte le Vent, première et seconde époques dans le même shaker, c’est un peu long. D’autant que de la première à la seconde époque, on passe allègrement de la romance musclée sur fond de guerre (genre un épisode de Magnum ou le moustachu de détective tomberait amoureux en plein Vietnam) à la comédie romancée qui se traîne (genre une Meg Ryan indécise tout du long qui jette un pauvre Tom Hanks à moustache…)
Néanmoins, sa durée n’est pas le défaut de ce classique (sauf en semaine évidemment), et ses défauts (son excès de théâtralité, son excès de couleurs ( !!!), ses Ma’ame Sca’lett assez saoulants, ou ses Taratata) sont tout un cinéma ! sont partie de la légende du VIIème art. Rien que ça.
Et puis si vous avez peur de passer trois heures trente avec Autant en Emporte le Vent, vous pouvez toujours vous offrir quatre heures de Sister Act… En effet M6 a le plaisir de nous offrir l’intégrale des aventures de Dolores Van Cartier alias Sœur Marie-Clarence, ou autrement dit de Whoopi Goldberg, au plus haut de sa forme d’Eddie Murphy en jarretelles. La chanteuse de cabaret un peu vulgaire sur tous les bords qui se réfugie au couvent pour s’occuper de la chorale, c’est toute la légende du cinéma des années 90. Ça swingue, ça chante, ça balance, du gospel en veux-tu en voilà. D’où le titre québecquois du film : Rock’n’nonne… quels marrants les cousins ! [M6 ; 20h40 et 22h40]


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