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Parti Socialiste . de Michel Rocard à Martine Aubry

Publié le 09 juin 2009 par Flash-News

Le Parti Socialiste qui réalise après les 14,5 % de Michel Rocard en 1994 son plus mauvais score européen, n’a pas amorcé, mais a subit une régression inattendue avec le résultat de 16,48 % aux Européennes.


Parti Socialiste . de Michel Rocard à Martine Aubry

 

Martine Aubry voit son premier test électoral marqué par les couleurs de l’échec.

Le vote sanction, qu’elle a martelé sur Nicolas Sarkozy, s'est transformé en vote sanction contre le PS et elle même !

De ce fait son autorité s’affaiblie.

Quelques réactions :

Arnaud Montebourg

C'est une défaite assez cruelle pour le Parti socialiste.

Aurélie Filipetti

Ce résultat n'est même pas un avertissement, c'est un tsunami ! Nous vivons une réplique du séisme du 21 avril 2002. Ceux qui ont mené cette campagne européenne sont les mêmes que ceux qui ont mené le PS à la catastrophe en 2002 !

Benoît Hamon 

Le PS a payé dans son mauvais score dimanche les erreurs qui s'additionnent et cette incapacité à faire vivre un collectif.

Bertrand Delanoë 

Il y a une remise en cause profonde de notre culture démocratique et de nos comportements, de la base au sommet.

Gérard Collomb  

Les résultats obtenus par le PS confirment, hélas, ce que j'ai répété pendant des mois. Ni le discours du PS, tentant à chaque instant de concilier des logiques contradictoires, ni la méthode bureaucratique retenue pour choisir nos candidats ne pouvaient nous conduire à la victoire. Il faut que le parti se ressaisisse !

Jack Lang 

Le PS a cessé provisoirement d'incarner l'espérance.

Malek Boutih 

Martine Aubry devrait se remettre en cause, mais je crois qu'elle ne le fera pas : plus ça va mal, et plus on serre les rangs.

Manuel Valls

S'il ne se régénère pas, s'il ne change pas de langage, s'il ne change pas de dirigeants, s'il ne change pas de méthodes de travail, et surtout s'il n'est pas capable de présenter un projet crédible aux Français alors oui il est en danger.

Pierre Moscovici 

Le Parti socialiste a le choix entre changer en profondeur ou dépérir.

Vincent Peillon

C'est une sorte de 21 avril pour le PS.

On va laisser le mot de la fin … provisoire … à Martine Aubry, la première secrétaire qui a estimé :

Le Parti socialiste à l'évidence a besoin d'une refondation.

C’est ce que l’on appelle « une vérité de Lapalisse », mais n’est-ce pas ce que l’on entend depuis … 2002 … qui n’est pas vraiment réalisé … loin s’en faut l

Bon courage aux rénovateurs de ce parti … ils vont en avoir encore besoin !


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