La mansarde de Mrs K. n’aura été qu’un tremplin vers le succès :
« Il n’y avait rien à construire, si ce n’est sur de l’imaginaire » (Dernière phrase du récit)
Ce n’est pas un résumé du roman que je viens d’écrire car je n’en ai esquissé que le squelette. L’essentiel, ce sont tous les personnages de la petite ville qui gravitent autour du couple et qui sont si vivants et si excentriques : lesfamilles, les amis, les chiens, les chats, les amoureux et les artistes de passage, les brocanteurs et les piliers de bars. L’auteur connaît bien les habitudes provinciales, chaleureuses mais étriquées, routinières mais surprenantes, prétentieuses et souvent malveillantes de ces petites villes anglaises où elle a vécu elle-même.
Elle avait 70 ans quand elle a écrit son premier roman. Elle en avait 90 à sa mort en 2002.
J’ai plutôt bien aimé ce roman et ne déplore que les trop nombreux et trop longs dialogues qui ralentissent l’histoire. Je n’aime pas les dialogues qui s’étirent et se multiplient dans les romans modernes comme avantje regrettais les trop longues descriptions des romans de Balzacou de Victor Hugo. Ceux des « Misérables » sont redoutables !
La mansarde de Mrs K. par Mary Wesley
(Flammarion, 1988, 288 pages, traduit de l’anglais par Sylviane Lamoine)