Les oiseaux.

Hitchcock suédé



Cet oiseau, apperemment atteint de "mobbing", fonce sur les passants dans les rues du quartier financier de San Francisco. Quelqu'un a dû l'emmerder un jour et il essaie les humains un par un au cas où il tomberait sur le bon. La stratégie des sérial killers dans toute sa splendeur.
Ou bien le volatile, vu les exclamations de passants joviaux, s'essaie à une performance de street art, va savoir.
Revenons au mobbling : le harcélement au travail, l'acharnement sur une personne à ne plus rien voir d'autre que ça, en en ayant oublié les causes mêmes. Tout n'est plus que dans cette volition (c'est le cas de le dire) de martyriser encore et encore. J'en ai été la victime, d'une certaine façon : un boulet, sur Scoopeo, postait des commentaires nauséeux à chacun de mes posts, espérant une réaction et qui ne tardait pas. Le type ne me connaissait ni d'Eve, ni d'Adam mais avait trouvé une proie bien visible et qui, de plus, lui résistait. Et toc, et toc et toc, à chaque velléité de mouvement je me prenais un "idiot", ou un "imbécile" ou tout un tas de noms d'oiseaux (encore!) qui avaient le don de m'irriter d'autant plus qu'ils étaient infondés mais justement fondés sur le seul fait que j'allais réagir bêtement.