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L'action environnementale de la Commission Barroso épinglée

Publié le 11 juin 2009 par Maaxtal

Une preuve évidente que l'Europe ne souhaite pas vraiment avancée dans le domaine de l'environnement,alors comment peux t'on demander de mettre en place des directives quand à l'experimentation animale,quand à la protection animalière,quand à la réintroduction des forets dans notre environnement ,mettre fin à une surproduction de viande.Le travail est énorme,mais le challenge en vaut la chandelle!

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A quelques mois de la fin de son mandat de cinq ans, la Commission européenne s'est vu décerner mercredi une note globale de 4,4 sur 10 à peine pour son action en faveur de l'environnement ces cinq dernières années.
Réalisé par dix organisations de défense de l'environnement, ce bulletin évalue l'action de la Commission Barroso dans 12 domaines allant de la lutte contre le changement climatique, à la protection de la biodiversité en passant par l'agriculture, les transports ou encore la transparence.

Climat et énergie

"Globalement, la Commission Barroso a, de manière assez inquiétante, manqué sa cible en matière de défense de l'environnement", déplore Jorgo Riss, directeur du bureau européen de Greenpeace. Parmi les (rares) bons points, les dix associations citent notamment l'action de la Commission européenne en faveur du climat, laquelle est notée d'un 7/10, ou encore son bilan en matière d'énergie (6/10).
En revanche, sa politique de protection des ressources naturelles écope d'un cinglant 3/10, tout comme sa volonté de transparence. Son action en matière agricole est, elle, notée d'un 4/10, tout comme sa politique pour préserver la biodiversité européenne actuellement en déclin.

Manque d'efforts

"Après cinq années de Barroso, l'Union européenne est en fait toujours sur la voie de la dégradation de l'environnement", ajoute de son côté John Hontelez, secrétaire général du Bureau européen de l'environnement.
Si l'action de José Manuel Barroso -candidat à un nouveau mandat de 5 ans à la tête de la Commission- est décriée, les dix organisations saluent toutefois le travail du commissaire à l'Environnement, le Grec Stavros Dimas, notamment pour avoir "plus d'une fois fait preuve de résistance face au commissaire (à l'Industrie) Verheugen".
Se tournant d'emblée vers la prochaine législature européenne, les dix ONG estiment que les défis environnementaux grandissants exigeront deux fois plus d'efforts de la future Commission. L'un des grands enjeux sera notamment la future programmation budgétaire 2014-2020, selon elles.

Attentes

"70% du budget européen (quelque 130 milliards d'euros par an) bénéficient aujourd'hui à la Politique agricole commune (PAC) et à la politique de cohésion", note Tony Long, directeur de WWF-Europe.
"Ces politiques devront être ajustées avec les objectifs de réduction de CO2 et les nécessités climatiques. Il faudra aussi réformer les quotas de pêche (en fort déclin), et nous attendons la fin des subsides aux énergies fossiles ou polluantes".
Les organisations de défense de l'environnement réclament aussi du prochain exécutif européen le dépôt de nouvelles normes d'émissions pour les voitures (80 gCO2/km), ainsi que des normes d'efficacité pour les centrales électriques européennes, et un réel leadership mondial en matière de protection du climat à six mois de la conférence décisive de l'ONU à Copenhague. Le bulletin environnemental complet de la Commission peut être consulté à l'adresse: www.green10.org. (belga)


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