Magazine Emarketing

260 travailleurs humanitaires tués en 2008

Publié le 11 juin 2009 par Philanthropie

42-20571464

Il y a des records qui ne devraient jamais être battus. Les 260 travailleurs humanitaires tués en 2008 représentent le plus grand total depuis qu’on mesure cette information en 1993. Malheureusement, je ne crois pas qu’il soit très réaliste de croire que les risques vont diminuer. Cette triste réalité ajoute encore au courage et à la détermination de ces gens qui, selon moi, font preuve d’un niveau d’engagement social inégalable.

Nous avons tous vécu des moments d’engagement dans notre vie et nous en vivrons d’autres dans le futur. Un moment d’engagement se définit comme une expérience personnelle qui déclenche une réaction. Pour certains, ce sera une catastrophe internationale vue à la télévision et pour d’autres une tragédie personnelle comme par exemple la maladie ou le décès d’un proche. Et la réaction à ce moment d’engagement prend différente forme en partant de l’inertie, au don monétaire ou matériel, au bénévolat, au changement de carrière pour travailler dans un OSBL ou même en mettre un nouveau sur pied. Devenir travailleur humanitaire et aller changer le monde dans des pays où la guerre et la misère règnent constitue un niveau d’engagement dans une classe à part. Cet engagement a coûté la vie à 260 personnes en 2008.

Le Humanitarian Policy Group vient de publier son rapport Providing aid in insecure environments: 2009 update. Il est disponible gratuitement. Si le sujet vous intéresse, vous y trouverez des informations intéressantes sur les pays les plus dangereux et les causes principales de danger.

Quant à ceux qui font du travail humanitaire dans un pays dangereux ainsi que ceux qui en ont déjà fait, je vous estime énormément pour votre courage et votre charité. Mon blog me semble être une forme d’engagement tout-à-fait infime comparé à ce que vous faites. Mais comme je me consacre aux aspects marketing de la philanthropie, je me permettai de dire que les OSBL devraient vraiment faire un effort additionnel pour communiquer la contribution énorme des travailleurs humanitaires car elle renforce la perception qu’il faut agir et aiderait à susciter la réaction des gens qui se diraient peut-être “Wow, si elle quitte le monde occidental pour aller risquer sa vie dans un pays dangereux, le moins que je puisse faire est peut-être de donner un montant d’argent”…


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Philanthropie 268 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine