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Les grands discours, c'est pour les films, pas la vraie vie, selon Bylsma

Publié le 12 juin 2009 par Masterfuneral
Les grands discours, c'est pour les films, pas la vraie vie, selon Bylsma
Sidney Crosby ne prévoyait pas faire de grand discours avant le match ultime de vendredi. Ni son entraîneur Dan Bylsma, d'ailleurs.
"Je ne pense pas qu'on ait besoin de ça à ce stade-ci, a dit Crosby, jeudi. Nous avons traversé tellement d'épreuves en tant qu'équipe, cette saison surtout. Il y a plusieurs joueurs qui font partie de l'équipe depuis longtemps, plus longtemps que moi, et qui ont connu bien des épreuves avant de se rendre à ce point-ci. Nous avons tous rêvé d'une telle occasion, alors je ne crois pas qu'on ait besoin de dire grand-chose."
Les longs discours à l'emporte-pièce, qui durent 15 minutes et soulèvent les athlètes de leur siège avant qu'ils ne s'engagent dans le couloir menant à l'aire de jeu, ce n'est qu'au cinéma qu'on voit ça, selon Bylsma.
"Les discours à la Herb Brooks prennent forme plusieurs années après que le match ait été disputé, a avancé le pilote des Penguins. La réunion d'avant-match, ça se résume à quelques rappels de ce qu'il y a à faire. On aborde les changements récents apportés par l'autre équipe, ce qu'il faut surveiller chez eux.
"Tout ça se déroule en cinq ou six minutes. Ce n'est pas comme dans un film. Au cinéma, on parle beaucoup plus que dans la réalité. L'essentiel, c'est ce qui se passe sur la patinoire."
Ruslan Fedotenko, des Penguins, prévoyait quant à lui dire quelques mots à ses coéquipiers avant la rencontre. Il a toutefois préféré ne pas vendre la mèche, jeudi.
"Je préfère que ça reste entre mes coéquipiers et moi", a-t-il dit.
Fedotenko a marqué deux buts dans le septième match de la finale de 2004. Il avait alors pris la relève des Vincent Lecavalier, Martin St-Louis et compagnie, et permis au Lightning de Tampa Bay de triompher devant les Flames de Calgary. Il aura sans doute quelques conseils éclairés à prodiguer à ses jeunes coéquipiers des Penguins.
"Un septième match, c'est énervant, c'est excitant. Tu ne réussis pas à faire ta sieste d'avant-match parce que tu es fébrile, a raconté Fedotenko. Mais ça reste un match de hockey. Il s'agit de se concentrer sur le plan de match, de le respecter et de jouer notre match."
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Mike Babcock l'a appris l'an dernier: on n'est plus le même homme après avoir remporté une coupe Stanley.
"Je me sens différent par rapport à l'an dernier, avant que nous l'emportions, a déclaré l'entraîneur des Red Wings, jeudi. La différence vient simplement du fait qu'on a gagné quelque chose. Que peut-on dire à ton sujet? Que tu n'as rien gagné? Mais oui, tu as gagné la coupe.
"Scotty Bowman, à ce temps-ci de l'année, considérait des matchs comme ceux-ci comme un événement ordinaire. Ce qui fait qu'il faisait les choses comme il les faisait d'habitude. C'est ce qu'il est important de faire à ce stade-ci de la saison.
"Le match de vendredi, c'est une occasion que tu as rêvé d'obtenir toute ta vie. Maintenant, tu as l'occasion d'influencer le déroulement de ce rêve", a ajouté Babcock.
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Il n'y a pas que dans la LNH que l'équipe à domicile a un avantage marqué dans le septième match d'une série finale (12-2). C'est un phénomène qu'on observe dans tous les sports.
L'équipe locale a remporté le match décisif dans chacune des 18 dernières séries finales quatre-de-sept disputées dans la LNH, la NBA et le baseball majeur. Les derniers à avoir remporté un match ultime du genre sur le terrain de l'adversaire sont les Pirates de Pittsburgh. Ceux-ci ont défait les Orioles de Baltimore 4-1 à Memorial Stadium lors de la Série mondiale de 1979.
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Le choix d'hôtel des Penguins à Detroit continue de faire jaser. L'équipe a établi ses pénates au MGM Grand, jeudi, l'endroit où elle avait logé pendant la finale de l'an dernier. Elle avait alors remporté le cinquième match de la série, à Detroit, pour ainsi forcer les Red Wings à retourner à Pittsburgh pour un sixième affrontement.
L'entraîneur des Penguins Dan Bylsma s'est toutefois défendu de céder à la superstition.
"C'est difficile de trouver des chambres à si peu de temps d'avis, a-t-il déclaré, jeudi. Alors je suis certain que c'est une question de disponibilité."
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Le sixième match de la finale, disputé à Pittsburgh, remonte à mardi. Les Penguins ont quand même choisi de s'entraîner à Mellon Arena, jeudi. Dan Bylsma ne voyait pas l'utilité de venir patiner à Joe Louis Arena aussi rapidement, même si c'est à cet endroit que sera disputé le septième et ultime match de la finale de la Coupe Stanley, vendredi.
"Nous avons parlé de ce sujet particulier, a indiqué Bylsma. Ayant joué (à Joe Louis Arena) à trois reprises déjà, et y ayant tenu trois entraînements le matin d'un match, je ne croyais pas qu'on allait en apprendre davantage sur les bandes, le banc ou le vestiaire. En restant chez nous, j'estime que ça nous donnait de meilleures chances d'être concentrés et de respecter notre routine habituelle."
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Dan Bylsma espère devenir le 14e entraîneur-chef recrue dans les annales de la LNH à remporter la coupe Stanley. Parmi les 13 premiers à réussir l'exploit, seul Al MacNeil, avec le Canadien de Montréal en 1970-71, s'était vu confier le poste en cours de saison.
Bylsma, 38 ans, a remplacé Michel Therrien le 15 février dernier.
Le pilote actuel des Penguins était également venu près de toucher à la coupe en 2003, comme joueur avec les Ducks d'Anaheim. Il avait alors disputé un septième match en finale, mais les Devils du New Jersey s'étaient imposés.
"Depuis cette défaite en 2003, j'ai beaucoup de difficulté à regarder une cérémonie de remise de trophée, que ce soit au baseball, au football, peu importe, a dit Bylsma. Quand ils remettent le trophée, je préfère ne pas regarder parce que ça évoque de douloureux souvenirs après être passé si près dans ce septième match."
(Source : journalmetro.com)

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