Même si j’ai une très grande estime pour l’alimentation (voir mon précédent article « pourquoi manger bio »), il faut tout de même admettre que le bio n’est pas forcément synonyme d’écologie. Comme je l’ai dit auparavant, le bio est plus respectueux de l’environnement, car il n’utilise pas de pesticides. Néanmoins, si on a des valeurs quant à l’écologie, il faut rester cohérent quant à ses achats. Acheter des produits bio qui ont fait des centaines de kilomètres pour se retrouver sur nos marchés, est un acte qui, à mon sens, est contradictoire avec des valeurs que l’on peut avoir. P
Pour acheter bio et écolo, il faut donc privilégier avant tout des produits locaux, et on retrouve des organisations telles que les AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) qui promeuvent des petits producteurs bio qui souhaitent trouver leur place face aux grands industriels.
Je vous invite donc à aller sur le site www.reseau-amap.org/, afin de vous renseigner et peut-être vous inscrire à une AMAP près de chez vous. Bien entendu, il reste les marchés bio qui proposent des légumes, des fruits, de la viande, et du pain. Si vous souhaitez trouver un marché près de chez vous, ou une boutique bio de votre choix, voici un annuaire complet www.lemarchecitoyen.net/ Autre point qui me semble important : Les emballages En effet, les emballages occupent encore une très grande place au sein de nos ordures ménagères, et la majorité d’entre eux sert uniquement à rendre le produit plus attractif. Actuellement la vente en vrac se démocratise, alors n’hésitez pas à faire vos courses de cette manière là ! En plus, vous pourrez gérer au mieux les quantités et le prix, donc un plus pour l’environnement et votre porte-monnaie. Au mieux, vérifiez que les produits achetés sont recyclés, ou recyclables (bien que cela ne garantit aucunement le recyclage de ces derniers, comme nous le verrons sans doute dans un prochain article).
Etre en accord avec le bio et l’écologie, cela passe donc par un acte réfléchi. Au consommateur de se renseigner sur le produit, et ce qu’il peut impliquer sur l’environnement à tous les stades de sa fabrication, jusqu’à sa commercialisation. Consommer devient donc un acte responsable, mais je conviens que dans des sociétés telles que les nôtres, il n’est pas toujours évident de démêler le vrai du faux.