Chers ami(e)s,
me voici pour quelques nouvelles après quelques semaines d'absence. De toute façon, personne ne commente ce que j'écris et j'ai parfois l'impression d'écrire dans le vide... mais comme, d'un
autre côté, je n'ai pas le temps de répondre à tous les commentaires, on est quittes et j'écris quand même !
J'espère que ce début du mois de juin vous trouve en pleine forme et en santé. Pour ma part, ce début d'année a été une vraie tempête à bien des niveaux, qui vient de se calmer la semaine
dernière.
Cela faisait un bout de temps que j'allais de plus en plus mal, physiquement d'abord, depuis ma bronchite de février, puis moralement. Je suis allée chez le médecin début mai qui m'a fait passer
une batterie de tests de toutes sortes, y compris le tapis roulant pour le coeur, pour me faire dire que... je suis en pleine santé (mais pas en forme et que je dois faire de l'exercice !).
Le médecin m'a aussi prescrit des antidépresseurs car j'avais le moral dans les chaussettes. J'en ai pris 2-3 jours mais je ne me suis pas sentie bien avec, vaseuse, yeark. Cela faisait plusieurs
années que je n'en avais pas pris. Ces résultats m'ont convaincue que je n'en avais pas besoin et que je devais trouver une façon de régler mon problème.
Je croyais sincèrement être sortie définitivement de cet espace de dépression il y a 3-4 ans et voilà que mes belles
théories sur ce mal du siècle étaient en train de tomber à l'eau... Je n'arrivais pas à le croire.
Comme Helen Schucman and William Thetford ont dit un jour «There must be another way !» et que
le Cours en Miracles est ensuite arrivé, leur donnant toutes les réponses, je me suis dit qu'il devait y avoir une
autre façon de gérer cet espace de dépression. J'ai alors demandé de l'aide en Haut et j'ai lâché prise.
La vie a alors fait en sorte de me pousser dans mes retranchements. Je me suis rendue compte que je revivais un pattern cyclique que je connaissais pour l'avoir déjà vécu : je commençais à me
sentir comme un lion en cage. Ma chère liberté, dans un bureau de 9h à 5h / 5 jours par semaine, en prenait pour son rhume et mon moral déclinait à vue d'oeil. La dernière fois que
ça m'est arrivé, en 2003, je suis sortie du bureau avec un congé de trois mois du médecin et des antidépresseurs. J'étais vraiment mal (c'est alors que j'ai cherché intensément le fin fond
de la raison de cet état auquel je n'ai jamais cru comme étant une «maladie». Cette année, je ne me suis pas rendue aussi mal mais je me voyais aller.
Sans entrer dans les détails, un collègue m'a alors poussée à bout jeudi dernier (le 4 juin). J'ai piqué une colère comme cela m'arrive rarement et je suis partie en claquant la porte. Une
décision claire est alors montée en moi dans les heures qui ont suivi.
Le lendemain, j'ai revu ce collègue et lui ai annoncé MA décision, irrévocable. J'ai même eu à répéter cette décision plusieurs fois à des collègues ensuite mais je me sentais tellement claire et
légère en l'exprimant : je savais que c'était LA décision que je devais prendre, peu importe que ce les autres pouvaient en penser.
Ma décision a surpris tout le monde. Ils étaient très étonnés, ne s'y attendaient pas,
avaient de la peine à croire que j'avais décidé ça. Et pourtant OUI : j'ai choisi MA vie !
Depuis ce jour, je suis en pleine santé ET forme morale ! J'ai retrouvé ma joie de vivre, ma bonne humeur, mon soleil intérieur, ma présence, mon dynamisme... je ME suis retrouvée en ME
RESPECTANT et non pas en continuant à faire en sorte que les autres soient contents, même si cela ne me rend pas forcément heureuse. J'ai décidé que je devais être la première contente de ma vie
et j'ai choisi... !
Ma déprime ainsi que mes bobos physiques ont disparu comme par enchantement, en l'espace de 24h, le jour où j'ai DÉCIDÉ !!!
Alors, si vous êtes en train de déprimer, de vous créer toutes sortes de bobos, voire mêmes des maladies, pensez à ce que vous voudriez vraiment dans votre vie, pour être heureux... et DÉCIDEZ de
faire le saut ! La guérison est là...
J'avais peur, j'avais le trac mais j'ai réussi à faire le saut ! Je suis aujourd'hui contente et fière de moi et je me sens comme si j'étais devant cette foule :
Et vous ?
Quand est-ce qu'on vous applaudit
d'avoir pris LA décision qui vous rendra heureux/se ?
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