Tahiti, c’est dengue !
à Tahiti, l25 autres dans les îles, aucun n’aurait voyagé en zone d’épidémie. C’est la pire des dengues, celle hémorragique qui peut tuer. Depuis plus de 30 ans, elle n’était pas venue ici, alors les services de prévention sont sur le pied de guerre. En effet, les personnes présentes sur le territoire en 1979 seraient immunisés, mais les 150 000 autres qui n’étaient pas nées ou n’étaient pas présentes ne sont pas immunisées.
La chasse aux moustiques est ouverte. Cet AEDES AEGYPTI est un insecte diurne. Il pique le jour, est très agressif le matin après le lever du soleil et en fin d’après-midi avant la tombée de la nuit.
Mais Tahiti, c’est gang !
C’est fait, les femmes du Gang des poussettes ont été jugées et condamnées. Certaines sont emprisonnées, du moins celles qui ont répondu à la convocation du tribunal. Très organisées et redoutées des commerçants de la place, les meneuses faisaient les repérages dans les magasins. Les sous-fifres envahissaient les lieux avec poussettes, bébés et jeunes enfants dotés de sacs à dos. Les dessous des matelas des poussettes et les sacs à dos s’emplissaient d’objets volés. La revente des larcins se déroulait au marché de Papeete. Ces dames aux doigts crochus travaillaient aussi sur commande. Cela promet du travail garanti au tribunal pour enfants dans quelques années. L’éducation et la formation au vol de ces jeunes par leurs mères donnent la dimension du devenir possible de ces jeunes à l’adolescence, et après.
Supplément : des émules du gang des poussettes ont elles aussi volé dans les magasins de la place mais se sont fait prendre et ont été emmenées au commissariat !
Et Tahiti, c’est dinghy !
Dernier jour du salon du Nautisme, place Toata. Des bateaux, encore des bateaux de toutes sortes, des kayaks de mer, des va’a, des monstres aux moteurs surpuissants, de la bouf, des jus, des badauds. Il y a là les passionnés, les connaisseurs, les rêveurs se faisant prendre en photo à bord, des familles qui occupent leur dimanche. Il fait chaud, il fait beau !
Je ne suis pas intéressée mais je cherche à faire quelques clichés comme les photographes du dimanche que je croise. Au milieu de toute cette puissance de moteurs, cette arrogance d’argent, cet étalage du m’as-tu vu, il y a deux va’a en bois (pirogues traditionnelles) avec proue et poupe sculptées, superbes. Mais Dieu qu’il faut être mince pour se glisser sur leur banc spartiate ! Bonne chance.
Sabine
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