Quelques trucs et astuces pour ne pas que votre déménagement tourne au cauchemar et que votre emménagement se passe le mieux possible.
Le « syndrome du carton »
La journée a été fatigante, vous n’avez pas encore pu déballer vaisselle et instruments de cuisine, alors prévoyez de dîner à l’extérieur, au restaurant, dans la famille, chez des amis…histoire de « décompresser ». Rien de pire que de mastiquer un plat cuisiné à peine réchauffé avec un goût de carton, à la lueur d’une ampoule qui pend au bout de ses fils… en observant d’un oeil mauvais les cartons empilés dans la cuisine ou la salle à manger !
Beethoven, recordman du déménagement ?
Si l’on en croit ses biographes, Beethoven aurait déménagé…plus de soixante fois ! Le plus souvent d’ailleurs à Vienne et dans ses environs. Ce qui était assez courant à l’époque (Mozart et Schubert, notamment, changèrent de nombreuses fois de logement) compte tenu de l’état des appartements, du désir de leur occupant de résider à la campagne à la belle saison… mais aussi de sa bonne ou mauvaise fortune ou encore de ses caprices ! D’où l’expression, oubliée aujourd’hui : « Beethoven déménage ». A moins qu’elle ne se rapporte à sa misanthropie ou à ses états d’âme (liés en fait à sa surdité) comme on peut dire d’une personne dont la raison s’affaiblit qu’elle « déménage ». Ou encore à sa capacité de susciter de l’admiration. C’est dans ce dernier sens que le verbe « déménager » est aussi employé de nos jours pour un chanteur ou un DJ (disc-jockey) qui enflamme une salle.
« A La Cloche de bois »
Si l’expression est encore parfois employée, on ne déménage plus « à la cloche de bois » comme au XIX° siècle. Et pour cause : les cloches que l’on agitait en passant devant les loges des concierges des immeubles pour les avertir de son départ comme de son arrivée ont disparu. Eux aussi, et leurs grosses colères contre les locataires indélicats qui déménageaient sans tambour ni trompette, c'est-à-dire sans faire plus de bruit qu’une cloche de bois ! Certains locataires faisaient même descendre leur maigre bagage discrètement de leur fenêtre dans la rue : cela s’appelait alors « déménager à la ficelle ». ..
Animaux de compagnie : gare au stress !
Parce que le plus important pour lui est d’être avec son maître, le chien supporte assez bien un changement de domicile, et s’adapte plutôt rapidement à son nouveau territoire, surtout s’il y a été préparé par quelques visites sur place (attention quand même si vous vous installez à la campagne de ne pas réveiller ses instincts de gardien de troupeau !). Ce qui n’est pas le cas du chat : privé de ses cachettes et de tous les repères patiemment constitués à coups de phéromones (mais il existe des diffuseurs en spray !) il risque fort de ne pas apprécier de changer de lieux. Et encore moins si son nouvel espace est plus petit que le précédent, ou s’il doit passer d’une maison avec jardin à un appartement, surtout si c’est un bon matou habitué aux escapades nocturnes ! D’où l’importance de déplacer les animaux avec leurs objets familiers : coussins, paniers…De la même manière, rongeurs et oiseaux apprécieront de conserver leurs cages avec tous leurs accessoires habituels. Quant à déménager un aquarium (surtout s’il est important, avec des pierres, des plantes…) mieux vaut prendre conseil auprès d’un spécialiste.
S’intégrer dans une nouvelle communauté de vie
Comme pour nos animaux de compagnie, nouvel environnement est synonyme de perte de points de repère et de risque de solitude. Alors autant ne pas attendre pour inviter les voisins de son nouveau domicile à un café ou un apéritif sympa : pour se présenter et faire connaissance, demander des conseils… sur les bonnes adresses de commerces ou de services notamment. De nombreuses municipalités organisent régulièrement des rencontres pour accueillir les nouveaux arrivants : se renseigner à la mairie. Enfin, s’inscrire à des clubs de loisirs, de sports, ou des associations est une bonne manière de faire rapidement de nouvelles connaissances… et peut-être de nouveaux amis !