Moi, je vis chez Amélie Poulain...

Bon, j'ai été taggée plusieurs fois sur ce tag "ma vie selon Amélie Poulain"... et comme je suis de conseil de classe ce soir, ben voilà, vous avez droit à un tag... Fallait pas travailler !

Les règles du jeu sont les suivantes :

Si Amélie Poulain aime briser la croûte d'une crème brûlée avec la pointe de la petite cuillère, faire des ricochets sur le canal Saint Martin et plonger la main dans un sac de grains, nous avons tous et toutes des petits plaisirs qui n'appartiennent qu'à nous et nous redonnent du baume au coeur.

Quels sont, comme Amélie, les trois petits plaisirs qui vous redonnent du baume au coeur?

1/ Un câlin de ma fille

What else ? Quoi d'autre pourrait me redonner plus de baume au coeur ?

Comme depuis sa naissance, je la serre souvent contre moi en me disant : "Comment puis-je avoir une  telle petite fille ?... Comment ai-je pu faire cette magnifique MiniBri ?... C'est ma fille". (Vous la sentez, là, la fierté de maman ? Je suis encore émerveillée de l'avoir, là, tout près de moi.)

J'aime voir ses yeux pétillants, entendre ses éclats de rire, sentir son petit coeur sous mes doigts, carresser sa nuque et son petit front aussi doux que le jour où elle est née, la sentir apaisée, tout contre moi... et ça, ça vaut tout l'or du monde.

2/ Sous le soleil exactement, les yeux fermés

Ca, c'est mon grand luxe estival. Les yeux fermés, avec le soleil qui m'innonde de sa chaleur. J'aime cette sensation bizarre sur mes paupières, une délicate  carresse de chaleur et de lumière qui m'envahit. Je sens les moindres rayons de soleil jusqu'au plus profond de moi.
Ben oui, je suis une fille du sud : j'aime la chaleur, j'aime le soleil... et j'en ai besoin !... ou j'ai des ascendants lézards, il faut que je me renseigne...

3/ Ecouter de la musique, allongée, dans le noir, une clope à la main

Alors, ça, c'était mon plaisir extrême et intense : le soir, je m'allongeais de tout mon long sur mon canapé. Je mettais de la musique, je fermais les yeux et je me laissais partir... loin... très loin... avec une cigarette à la main. (C'est d'ailleurs pour ça que je continue d'associer la cigarette avec un moment de plaisir et que je n'arrive pas à profiter de ces bons moments sans ma clope à la main... Mais ça va venir.)
Ces moments-là sont mes moments de zenitude intense, pendant lesquels j'ai souvent pris des décisions importantes : rien ne vient parasiter mes pensées et je me sens dans un telle sérénité que les choses me semblent claires. Je suis un peu dans une bulle imaginaire où rien ne me semble compliqué.
Bref, ayant arrêté de fumer que depuis 3 mois et 25 jours, j'ai peur que de me remettre dans cette situation soit encore un supplice pour l'apprentie ex fumeuse que je suis...