La combat des First Ladies

Alors que Carla aimerait être considérée comme la "nouvelle Jackie Kennedy", Michelle, est déjà toute auréolée de cette comparaison.

Mais suffit-il de se mémériser vestimentairement, aussi glamour et classe soit-il, pour prétendre pouvoir incarner l'image de la parfaite First Lady en tous points ? Celle qui fût l'idole de toute une génération, celle qui a inspiré les plus grands couturiers, et même donné son nom à plusieurs it accessoires d'hier et d'aujourd'hui.

Etre considérée comme l'arme pas fatale à la réussite de son président de mari n'est-il pas déjà un signe qu'on est une First Lady vouée à la cause et pas seulement comme fashion icon ?

Pendant ce temps, d'autres rament et préparent des goûters savoureux aux lectrices d'un magazine sans saveur pour que les courbes de sondages de popularite de sa moitié remontent auprès des ménagères.

Cultiver un jardin bio est-il plus bénéfique à la cote de l'homme que vendre aux enchères de vieux clichés dénudés à de vieux pervers argentés ? En même temps, chez nous, c'est l'homme qui jardine et moi qui butine. Mais c'est moi la star du style.

Avoir défilé pour les plus grands couturiers permet de briller et d'épater le chaland, mais quid une fois les flashs et les sunlights éteints ?

A l'inverse, se faire proposer des tenues par ces mêmes couturiers, fait-il rêver un peuple tout entier et les envoyés spéciaux qui n'ont d'yeux que sur ladite tenue, parce qu'on sait bien que la politique n'intéresse personne ?

Mais être une icône, une égérie, une muse, c'est inné. Et enfiler le trois rangs donne-t-il l'éclat nécessaire à la perle qui le porte ?

Je vous laisse méditer, j'ai la suite d'une histoire de fesses à terminer.