Nous dit Jean-Jacques Lerosier dans son papier d’Ouest-France du jour ! S’il en était ainsi, ce serait à désespérer. Cela voudrait dire que toute bonne nouvelle pétrifierait l’Exécutif régional sans idée ni volonté. Tout juste capable d’enchainer colloques et manifestations, histoire de se rassurer sur sa propre existence et ses maigres chances de survie. La réalité est pourtant toute simple : un pouvoir local qui n’est pas capable d’anticiper peut faire descendre son territoire en 2ème division ! S’agissant du TGV, les annonces du Président de la République n’étaient pas imprévisibles puisque je les ai évoquées moi-même sur ce blog dès le 18 mars dernier en indiquant qu’elles seraient prononcées le 29 avril ! Il suffisait simplement d’anticiper, d’être présent dans les réseaux d’informations et de pouvoirs à Paris, là où cela se décide ! Et pas seulement en photo dans le journal à l’occasion de toutes les fêtes et banquets. Certes le 18 mars, le choix du Havre n’était pas encore arrêté, car il est en lien direct avec l’avenir du Port qui est un enjeu historique. Désormais, au lieu de se lamenter, de critiquer, de caricaturer, la dynamique consiste à faire en sorte que la Normandie, qu’elle soit basse ou haute, accède enfin au TGV et l’engagement au bénéfice du Havre peut parfaitement techniquement et financièrement être complété au bénéfice de Caen et de Cherbourg. Comme il n’y a rien à attendre de l’équipe régionale actuelle, faisons tout pour que la prochaine relève ce beau défi : la Normandie à Grande Vitesse ! Pour ma part, je m’y engage !