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De l'évolution des blogs - Part 1 - monétisation

Publié le 18 juin 2009 par Cecile Berthelon @walinette

Allez, on va y aller un bon coup, et après ça ira mieux et on n'en parlera plus. Enfin en tout cas JE n'en parlerais plus.

Il y a toujours un moment dans la vie d'un blog où on a envie de répondre aux attaques, de justifier, présenter, raisonner ses choix. Et puis on se rend compte que quoi qu'on dise ou quoi qu'on fasse il y a toujours des mécontents. De plus en plus même, cela va de pair avec une audience croissante.
Donc on le fait une fois, on parle ouvertement de ses revenus, de sa politique de monétisation, volonté de transparence, tout ça. Une fois. Parce qu'après de toute façon ça ne change rien, il y aura toujours des critiques.

De l'évolution des blogs - Part 1 - monétisation

J'ai déjà expliqué que :
- je vivais - via le statut d'autoentrepreneur - dorénavant de mon blog
- je le monétisais de différentes manières. En cash et en nature.
Je ne vais pas revenir des heures dessus, c'est expliqué là. ;-) J'insiste juste sur le fait suivant, la publicité apparait :

- dans la colonne de menu, via un pavé publicitaire vendu par la régie auféminin (ou un bandeau supérieur) ou des vidéos ebuzzing.
- colonne de menu toujours avec des bons plans mode avec un lien d'affiliation (comprendre si vous passez par ce lien pour acheter un article, je touche une commission). Il n'y a plus pour le moment de liens sponsorisés.

ou bien dans les billets. Et dans ce cas c'est TOUJOURS précisé ! puisqu'on peut y lire la mention "billet ou article sponsorisé" quand l'article est rémunéré (argent ou bons d'achat parfois). En outre, dans le cas de Pierre Fabre, ou de Kipling par exemple, il m'arrive de recevoir des produits à tester. Que je garde. Je fais et dis ce que je veux, il n'y a aucun contrôle et je ne suis pas rémunérée pour cela. Mais quand je décide d'en parler, j'indique également toujours la provenance du dit produit.

Bon, ça c'est dit. J'ai bien conscience que ça peut être flou pour les néophytes et que malgré tout certaines lectrices peuvent se sentir trompées. C'est pourquoi j'essaie de faire preuve d'un max de transparence.

Maintenant est-ce que ça permet de vivre ? hum. Il est trop tôt pour faire un bilan. Comme vous avez pu le constater, avril-mai ont été assez fructueux. Juin connait une baisse de régime et je m'apprête à traverser un désert pour juillet-aout. C'est comme ça, il faudra faire un bilan sur l'année. Honnêtement, mon objectif est d'arriver à dégager l'équivalent d'un SMIC pour cette première année. SMIC auquel il faut retrancher certaines dépenses, comme les allers-retours à Paris (pas tous hein, mais j'y vais souvent pour des RV, des rencontres avec des créateurs, tout ça, qui me permettent d'alimenter les billets) et les frais d'hébergement (j'ai dû débourser pas loin de 100 euros le mois de mai avec le gros concours).
Alors je vais vous dire : c'est pas gagné.

Là dedans, la principale source de revenu, c'est la pomme de discorde : le billet sponsorisé. En demande directe, cela rapporte au  blogueur entre 100 et 500 euros. (j'ai eu ouîe dire que ça pouvait monter jusqu'à 1000, perso je n'en ai pas eu connaissance). A cela vous enlevez grosso modo 23% de charge (dans mon cas).

Alors, oui, cela varie en fonction de l'audience de son blog (c'est le blogueur qui fixe le montant) et / ou en fonction de ce qu'est prêt à payer l'annonceur. C'est un marché, quoi.
Il y a également certaines campagnes qui sont proposées gracieusement (la Croix Rouge par ex), en revanche pour celle d'hier j'ai été rémunérée à mon tarif habituel.

Ce qui m'a valu d'être accusée - je cite - de "soutirer de l'argent à 30 millions d'amis".
Bien.

Je vais revenir sur le mécanisme de cette campagne qui a été lancée en 2 parties. La première : un site, sans explication qui met en avant un crime ordinaire et lance un jeu concours pour deviner quel est ce crime (avec des lots à la clef, je le rappelle).
Une dizaine de jours après, le crime est révélé.

J'ai relayé la première partie sans savoir de quel annonceur il s'agissait. J'ai pour cela fait confiance à la régie Ebuzzing, que je connais bien, pour me proposer un annonceur qui me convienne. Au tarif habituel. Aurais-je accepté de faire un billet gratuit sans le savoir, je ne pense pas. Et je n'aurais pas été la seule.

Aurais-je dû refuser ? et en quel honneur ? J'ai été contente de voir que cet annonceur se cachait derrière cette campagne et rédiger ce billet a été d'une grande facilité tant je me sens indignée par ce qu'elle dénonce.
Est-ce immoral d'accepter de l'argent d'une association de ce type ? Tous les ans lors du début des vacances, une campagne similaire a lieu pour essayer d'endiguer le flot des abandons. 30 millions d'amis est une fondation qui se donne pour mission entre autre d'informer sur les droits et devoirs des maîtres, elle a pour cela un budget. Elle peut pour cela donner de l'argent à une chaine TV pour diffuser un spot et ça ne choquera personne.

Après libre à chacun de soutenir cette action, de faire ou non un don, cela ne regarde que soi.
Si vous voulez mon avis dans l'histoire, le plus choquant n'est pas que je reçoive de l'argent pour en parler, mais plutôt que 30 millions d'amis soit toujours obligée année après année de financer des campagnes pub pour dénoncer ce phénomène

C'est pas le tout, mais j'ai des fesses de Clairon à gérer moi, et c'est pas rien car je crois que j'ai expulsé un futur catcheur. On continue demain si vous le voulez bien par discuter de la relation blog/marques et consommation.
Et après on clot le sujet.
Et on se fait un sac à main.

Goodie Bag : ayé, les pré-soldes sont là. En passant  par ce lien on accède à celles de mon ShowRoom. Et comme je ne suis plus à une contradiction près je recherche activement un combishort. Moi qui ait toujours abhorré ce genre de truc rapport aux envies pipi.
(pis en 2011 je rechercherai un boyfriend jean, vous verrez).
Note : ma petite robette blanche Ba&Sh y est soldée à -30%, c'est un début.


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