L'Eco Attitude d'Aurélie - Pulpadevida.fr

Pour pousser un blogeur à continuer son blog, il y a les commentaires... parce que, il faut l'avouer, parfois, un blog, c'est long à démarrer, c'est du temps passé à écrire, à chercher le bon sujet, corriger les fautes, et on peut parfois se décourager (et parfois l'entourage aussi peut se décourager!).

C'est justement, par exemple, grâce au commentaire laissé il y a quelques jours par Aurélie, que je me dis que ce blog intéresse un peu et que le temps passé sert à quelque chose !

Aurélie est la rédactrice de pulpadevida.fr ou les tribulations de ma vingtaine... elle y raconte sa vie d'étudiante. Mais aussi, elle est étudiante en géographie, option environnement. Donc, j'ai voulu en savoir un peu plus et Aurélie à  joué le jeu en répondant à ma petite interview hebdomadaire... voici donc, l' Eco Attitude d'Aurélie :

GC: Bonjour Aurélie, quelle est ta description du concept de Développement Durable?

Aurélie: Le développement durable, ce sont des valeurs, des notions, des responsabilités, des prises de conscience, et surtout une participation à assurer la pérennités des ressources et de tous les écosystèmes terrestres. En bref, le développement durable, c'est la conservation de notre planète.

GC: Est ce que tu peux préciser ce qu'est l'option environnement dans tes études actuelles?  Qu'est ce qui te plaît dans ce cursus que tu souhaites poursuivre avec ce master l'année prochaine ?

Aurélie: Je fais des études de géographie. L'option environnement ça s'étudie sous plusieurs angles: les aléas climatiques, les aménagements pour diminuer les impacts de ces derniers, le réchauffement climatique, la couche d'ozone et le CO2... et j'en passe !

Le rapport Homme/Environnement est passionnant. Surtout lorsque son job étudiant se trouve un plein centre de la grande société de consommation et que l'on voit pourquoi le monde se dégrade si rapidement.
Mais il y a aussi beaucoup de culture Géo, d'info sur le fonctionnement des pays, de la France en particulier. Tout pour nous ouvrir des différentes horizons, nous donner des idées de métiers et les bases pour y accéder.

En ce qui me concerne, je suis très attirée par un Master "Aménagement du territoire & développement durable". Avec ceci, on peut très bien s'occuper de l'implantation d'un silot à grains en pleine campagne, comme d'un vulgaire lotissement, ou d'un espace vert ou promenade en plein Paris. Cela consiste à établir des projets, à en faire des simulations selon les matériaux, les dispositions, faire des études d'impact pour trouver la meilleure façon d'aménager un espace et de ne pas détruire l'environnement et la zone que l'on aménage.

GC: Si tu étais responsable politique en charge du Développement durable, quelles seraient tes 3 premières décisions?

Aurélie: Selon un étude, 60% des français ont déjà entendu parler de développement durable et il me semble que seul 15% d'entre eux savent ce que cela signifie. Parler d'écologie et de conscience environnementale, c'est bien, mais ça ne suffit pas. Nous sommes rentrés dans un processus irréversible, mais si nous n'essayons pas de stabiliser la situation, tout le monde le sait, on court à la cata ! Trier ses déchets c'est bien, mais trop peu de gens le font encore.

Ma première mesure serait de faire des interventions dans les écoles ou centres de vacances par des professionnels pédagogues qui inculqueraient ces valeurs aux enfants qui veulent que le monde reste beau et rose et comprennent parfois plus les enjeux que des adultes égoïstes. Ces loustics seraient j'en suis sure, capable de convaincre leurs parents. Et puis faire attention, c'est écologique, et parfois c'est économique !

J'instaurerais un fond de recherches afin de permettre aux entreprises de continuer leur guerre sur le marché économique tout en réduisant leur pollution. Il est évident qu'aucune mesure ne sera prise si cela amène à contraindre l'économie industrielle et donc l'économie en générale, les répercussions en seraient trop importantes. Il existe bien sur des technologies permettant de réduire les émanations de CO2, on pourrait aussi les limiter par un quota.

Pour finir, même si cela peut-être compliqué à mettre en place et à suivre (habituellement au système français) j'instaurerais des avantages fiscaux pour la récupération des eaux pluviales, au covoiturage, au trie des déchets, au groupe de ramassage de déchets dans la nature (ce qui se fait dans mon petit village)...etc, mais je surtaxerais les 4x4...

L'une des choses que je ne ferais pas serait de favoriser de nouvelles trouvailles comme l'essence avec les huiles végétales, qui sont favorables d'un côté mais tellement nuisibles sous un autre angle.

C'était donc le point de vue passionné et impliqué d'Aurélie.

Merci pour ta participation et tes réponses Aurélie. Bonne chance pour tes études. J'espère que ce blog continuera à t'apporter quelques éléments intéressants ! (un grand merci pour ton soutien ;o)

Si vous aussi, comme Aurélie, vous voulez vous exprimer, contactez moi : gc@thegreenpostbox.com

GC.