C’est trop gentil ! Mais guère surprenant : Pierre Ballouhey qui est la gentillesse même, associée à un humour décapant, ne cesse de me combler d’attentions que je ne suis pas certaine de mériter.
Ma boîte Outlook étant affectée d’un bug qui m’empêche d’ouvrir les dossiers joints aux courriels, Pierre a fait un article sur les 4 ans de Lait d’Beu où j’ai pu récupérer ce dessin qui me fait rigoler comme une tordue, de même que le texte qui l’accompagne : il disait n’avoir pu s’empêcher de rajouter sur la crème Chantilly «un vilain nain de jardin et une méchante fée»…
J’avoue ne pas savoir de qui il parle : le Palais de l’Elysée revu et corrigé par Disney sur fond du conte de Grimm : «Blanche-Neige et les 7 nains» ? Si l’on en croit Plantu, ce serait Atchoum… mais je ne lui dirais sûrement pas «A vos souhaits !» - il en prend suffisamment à son aise pour les réaliser – non plus que «God bless you»…
Je ne vois pas en quoi Dieu pourrait avoir matière à le bénir et si l’hypothèse de la réincarnation n’est pas simple vue de l’esprit, je lui souhaiterais de se réincarner en pauvre parmi les plus pauvres. Mis à la sauce du Medef, of course.
Afin qu’il connaisse les joyeusetés que l’on nous promet pour demain : travailler toujours plus – dimanche compris – pour gagner toujours moins… L’esclavage pour bientôt ? et jusque mort s’en suive puisqu’après la retraite à 67 ans, il est évident que c’est la retraite elle-même qui sera supprimée… A quoi bon ?
Il est déjà suffisamment connu que ce sont ceux qui ont les métiers les plus pénibles qui meurent parfois bien avant 60 ans ou peu de temps après et qu’en conséquence de quoi, ils cotisent de fait pour la retraite des plus riches, le plus souvent nettement plus longue.
Et puis, les pauvres crèveront encore plus tôt : ils n’auront plus les moyens de se soigner… la Sécu est pratiquement mise à l’agonie, et après les mutuelles que Nicolas Sarkozy sollicite pour la remplacer, les compagnies privées d’assurance prendront le relais tandis que l’hôpital public de qualité sera réservé aux plus riches…
Elle n’est pas belle la vie, en Sarkoland ?