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Minarets booléens

Publié le 15 mai 2009 par Ilogmi
Qu'un morceau de lavande fende Anne en deux devant la télévision.
Eau froide, la bassine est à côté la ville crie la dedans et les afganistes s'affolent. Faire goitrer du ciel mauve enpourprée de toise bée, glisse, fend, quenaille sec des chandeliers de presbytère sur la graisse et la pluie, vaste septembre. Je, dépenaine acabit sur le foyer en fourrure, mitoyenne palisse le coude tournée vers la porte, pret à faillir de nouveau. Hoque, brue, quinte de fendus et d'ablastes rentiers! La ville s'oblongue, chienne en pleurs.
Fasque jen pouvasse plus calisse. J'lui ai dit quand le bol glissait encore sur ses lèvres et qu'elle tournait de l'oeil, pareille à une ovaire encolée de prés et d'oiseaux bleus. Pourtant la peau nous étaient gluantes, le rire ne finissait plus, et les reproches et le sang des bateaux battaient les ifs les les palissades à n'en plus finir. Faque je lui ai dit, que ca ne pouvait plus marcher, on était sur un capot de char la trente, la quarante pour virer de bord les glacons pendaient aux fenêtres, malaimés, juteux. Je craint le pire. Elle a le visage vernaculaire,les yeux bouffés par l'âme du champ. et il y avait ce sentier aussi, par des temps doux nous étions illusés d'atomes, il y avait des fleurs et des dalles de bétons rouges pour les chutes de miel et de saindoux. Mais la ville, elle, rivait ses barres de chair sur nos goitres et nos sexes, nous fesait rire et crier des sables et éjaculer sur le plancher du Mcdonald. Tu en parlait a Homère, il ne se fachait plus, il ne fesait que hocher la tête en pensant aux jambes fortes, sourires de jais, pisse de fente. Et la grande polymorphe continuait sa coulée, ces corps de truite roulant leur donne vers le nord, tel freliquat de juin aux allures balèches, toutes éberlues devant la beauté.

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