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Avenue Montaigne - Le placard aux "Nanars"

Publié le 22 juin 2009 par Paniervolant
Avenue Montaigne - Le placard aux

Allez donc essayer de porter ne serait-ce qu'une seule fois, une robe du soir de haute-couture, alors vous verrez que vous ne pourrez plus vous en passer !!!

Vous allez donc certainement me comprendre, par le fait de cotoyer tout ce beau monde et ce beau linge, vous vous posez cette question :
"et pourquoi pas moi " ?

Alors, comme je vous l'ai raconté précédemment, je sortais fréquemment à cette époque - il faut bien que jeunesse se passe -  dans des endroits, on ne peut plus branchés, où évoluait ce milieu de la jet-set.
Il m'était donc impensable d'arriver dans une tenue dite "normale".

Bon d'accord, j'étais assez douée manuellement pour me confectionner de jolies tenues, mais pourquoi dépenser toute cette énergie pour quelque chose d'aussi éphémère ?

Un jour je trouvais la solution.
Il existait dans la maison de couture, un endroit magique et merveilleux à mes yeux. Cet endroit je le considérais un peu comme la caverne d'Ali Baba. C'était le placard aux "nanars".
Dans le jargon de la haute-couture, ce mot signifiait pour moi : trésor.
Mais je vais vous donner la véritable signification.
En fait, au fur et à mesure que l'on passait aux nouvelles collections, tous les prototypes de haute-couture qui avaient servis pour les défilés étaient soldés. Certains prototypes restaient invendus, parce-que soit ils ne rentraient pas dans la normalité commerciale, soit à cause de la taille et devenaient des "nanars".
C'est là que commençais pour moi, l'aubaine de pouvoir me dénicher des tenues extraordinaires pour mes sorties.
Evidemment, bien que M. Laroche était au courant et feignait ne pas l'être, je les empruntais discrètement, et les remettais soigneusement dans le fameux placard aux "nanars" après usage.
Il m'arrivait même de trouver des accessoires de luxe pour assortir mes tenues de soirée.

Bien évidemment je continuais de m'asperger de ce sublime parfum appelé Fidji !!!

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Pour les chaussures, je me rendais au stock "Louis Jourdan" qui se situait à l'époque à deux pas de la maison de couture, dans la rue François 1er.

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Quelle merveille, j'y trouvais de sublimes chaussures de luxe à des prix dérisoires, sinon je me rabattais sur les soldes de la maison de couture, et je me chaussais en Mancini !!
Eh oui, rien que ça !!! Le spécialiste de la haute-chaussure, très en vogue à cette époque.
 
Avenue Montaigne - Le placard aux


Je me retrouvais donc recouverte de produits de luxe de la tête aux pieds !! Finalement, ce job, était l'idéal, car il comblait ma vie professionnelle et ma vie de jeune femme découvrant un monde aux antipodes de celui vécu dans mon enfance...........................................................



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