Le site internet du quotidien Le Monde, lemonde.fr, annonçait tôt ce matin la découverte des boîtes noires de l’airbus A-330 qui s’est écrasé dans l’atlantique le 1er juin dernier. Quelques heures après, le Bureau d’études et d’analyses démentait.
Lundi 22 juin, le sous-marin Nautile de l’Ifremer a plongé pour tenter de localiser les boîtes noires de l’Airbus A330 d’Air France disparu le 1er juin dans l’Atlantique sud entre Rio de Janeiro et paris. Il s’est guidé sur le signal très faible émis par les balises de ces boîtes qui a été capté par les bâtiments de la marine française.
La première version de l’article concernant les boîtes noires du vol AF-447 Rio – Paris publié sur lemonde.fr ne faisait pas état de gros doutes, comme le montre les lignes écrites ci-dessus.
Depuis, l’article du média en ligne a sensiblement été mis à jour*. L’emploi du conditionnel et la réaction du Bureau d’enquêtes et d’analyses ont été ajoutés.
Sujet sensible ?
“A ce jour, les enregistreurs de vol n’ont pas été localisés”, a affirmé à l’AFP une porte-parole du BEA, indiquant que “les équipes de recherche vérifient tous les bruits” qui sont captés. Le BEA, organisme chargé de mener les enquêtes techniques pour déterminer les causes de l’accident d’avion, “communiquera aussitôt qu’il aura confirmation d’une information précise”, a-t-elle ajouté.
Le sujet est évidemment délicat. Plus le temps passe et plus les chances de retrouver les boîtes noires s’amenuisent. Le signal qu’elles émettent va s’arrêter d’ici une semaine selon les experts. De plus, les informations données par les autorités brésiliennes et les autorités françaises divergent. Même si Pierre-Henri Gourgeon, directeur général d’Air France-KLM, affirmait vendredi dernier que la collaboration devrait s’améliorer. Au niveau des informations, la prudence reste de mise.
*l’article sur lemonde.fr à 11h ici
Mise à jour / NA – 12h