Is there blood in my hair? IS…THERE…BLOOD IN MY HAIR? Après la scène finale explosive du season premiere, voici la scène apocalyptique, belle entrée en matière du second épisode. Superbe lumière vert-malade, un Eric complètement névrosé, partagé entre le raté de sa teinture (niehh?) et sa faim dévorante. Miam.
Cette fois, les quatre trames principales restent à distance les unes des autres au risque d’en étouffer parfois certaines. Oh, mais reste une montée en puissance de l’adrénaline que provoquent certaines scènes, magistralement filmées. Eric Northman (Alexander Skarsgård) est définitivement un personnage au charisme bien mené par les scénaristes, et on espère que le filon sera exploité jusqu’au bout. Entre cynisme, mystère et pouvoir, le vampire se place au centre d’une nouvelle intrigue laissée en suspend par la première saison. Non, je ne parle pas de sa nouvelle coupe de cheveux. Fangtasia, c’est sassy, c’est dirty, c’est sexy. Et la cave est assez crado, c’est vrai… MAIS! C’est aussi le lieu de perdition de Lafayette qui tente une des évasions les plus crados de l’Histoire. Son idée de demander une faveur à Eric, celle de faire de lui his bad-ass vampire pour ne pas le citer, hum… Mauvaise idée. La photo promo de la Northman’s clique venait donc de là… hein hein… On verra bien dans le troisième épisode, mais visiblement, Lafayette s’en sortira au mieux avec de belles cicatrices (chuuut).
Jason, lui, est toujours dans son trip Jesus « Fangs suck» Camp. Et je suis plutôt partagée sur ses scènes. Si le concert de la chanteuse pouffy-pop qui prône la virginité en faisant des ronds de nénés est plutôt hilarant et son ennemie jaloux intrigant, les flash-backs à répétition autour d’Amy sont plutôt mal introduis. Ils servent bien le personnage. En effet, si on fait un peu son intellectuel sémiologue, on peut y voire un parralèle avec le concert. A l’image de la pouffy-singer qui prône la virginité tout en suant la sexualité jusqu’au dernier de ses pores, les flashbacks sont l’illustration de la nouvelle lubie de Stackhouse. Cela dit, ils restent un peu cheveux-sur-la-soupe-répétitifs (oui bon) au milieu d’une réalisation si bien ficelée.
Quant à Maryann, elle ne révèle toujours rien de ses secrets et continue ses petits tours (l’orgie de danse au Merlotte’s, awesome), à faire tourner Sam en bourrique… ou en chien, en toutou, en clebs, en animal de compagnie qui aboie, quoi. Cela dit, tout n’explique pas tout. Huh? Je veux dire, la femme a un appétit d’ogre, non, et personne ne s’en inquiète dans une ville où le ragot, véritable sport linguistique, est plus populaire que le baseball. Encore un de ses tours ou un défaut du scénario? Roh, mais bon sang, QUI. EST. ELLE? Et Sookie, bon sang, tu fous quoi? Ca te turlupine pas qu’elle est une voix plutôt masculine à laquelle on ne comprend rien dans sa petite tête? Sérieusement, Sookie… Bon, en tout cas ça nous dit une chose sur Tara qui ne sert pas à grand chose depuis deux épisodes (son histoire avec son garçon Selling or dealing? bouaif), elle a besoin de soutien et semble avoir perdu un certain sens de la décision, s’en remettant aux autres. Woo!
Enfin, la dernière trame de l’épisode est pour le moins intéressante. La naïveté et la gentillesse de Sookie sont au centre du cliffhanger qui doit nous faire patienter jusqu’au prochain épisode. Sa tendance à faire trop confiance au bon sens de tout le monde la conduit à accepter d’emmener Jessica observer le foyer de ses parents depuis une voiture. Et puis patatra, Jessica est émue et veut revoir sa petite soeur, sa mère, son père. Et puis patatra, elle pète un peu peu les plombs et décide de se vengerrrr schkreugneugneu! Oh, ne vous méprenez pas, chers (attation, je le sors…) non-lecteurs, la scène est magistrale et confirme ce que Jessica avait insinué à propos de son passé, en découvrant son nouvel état (dans la saison 1). En revanche, pour connaître le sort de sa famille, il faudra attendre la semaine prochaine. See you next week!
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 24 juin à 22:19
LEs serpents peuvent changer de sexe au cours de leur vie