Le Comité des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (CECEI) a donné mardi son agrément à la fusion entre la Caisse d’Epargne et la Banque Populaire, a-t-il annoncé dans un communiqué.
Il s’agissait de la dernière étape majeure avant l’approbation de la fusion par les instances de gouvernance des deux banques, attendue mercredi. L’autorité de la concurrence avait autorisé lundi ce rapprochement, sous réserve que les deux banques prennent des engagements à La Réunion, seul marché où se posent des problèmes de concurrence.
Vendredi, la loi créant un “organe central unique”, commun aux deux établissements mutualistes avait été promulguée, ouvrant la voie à la naissance du deuxième groupe bancaire français. Menaçant de retarder le processus de fusion, les principaux syndicats des Caisses d’Epargne sont finalement revenus sur leur position, après avoir obtenu du patron du futur groupe, François Pérol, des garanties sur l’emploi.
Le CECEI, sous le contrôle de la Banque de France, est chargé de délivrer des agréments lors de la constitution d’une nouvelle banque ou l’implantation d’une banque étrangère en territoire français.
Le nouveau groupe réunira, autour d’un organe central unique, les réseaux des caisses d’épargne et des banques populaires, qui resteront autonomes. Le nouvel organe central se substituera aux deux organes centraux existants, la Caisse nationale des caisses d’épargne (CNCE) et la Banque fédérale des banques populaires (BFBP). C’est ce nouvel organe central qui a été agréé par le CECEI.