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Les 50 ans du C.A.P. de fleuriste, discours de Mr Clément MICHAL

Par Joël Bruffin @joeltwitt38

Lors de la soirée du cinquantenaire du C. A. P. de fleuriste, Clément MICHAL, l'un de ses créateurs a fait un brillant discours, il nous a fait un historique du métier de fleuriste et de la création de ce diplôme.
Il m'a gentiment envoyé son texte et permis de vous en faire profiter . Je vous propose le début de son texte, pour le lire en intégralité  cliquez sur ce lien ICI qui vous conduira sur une nouvelle page:

CAP-Michal

"C’est en ma qualité d’un des trois initiateurs de ce CAP, que je  m’adresse aujourd’hui, à la grande famille florale.
Cinquante années ont passé et quel chemin parcouru !
Un souvenir ému va à la mémoire d’un véritable pionnier qu’était Ferdinand Cohendet, mon complice de ce CAP, bien trop tôt disparu.
Le troisième, Jean-Pierre Bayard, notre parisien, n’a malheureusement pas pu se libérer de ses obligations et adresse à tous, un message de soutien, en me demandant de mettre l’accent sur l’importance de ce CAP, point de départ de la magnifique progression de notre belle profession.

Mais si vous le voulez bien, remontons loin, dans le siècle dernier.

En pleine seconde guerre mondiale, où l’avenir était des plus incertain et compte tenu de mon attirance pour la nature (on ne parlait pas encore d’écologie) je me retrouvais, en 1940, à la rentrée scolaire de l’école d’horticulture, agriculture et viticulture d’Ecully.
J’y apprenais, pendant deux années, l’essentiel des connaissances requises pour devenir un futur jardinier quatre branches.
Après les stages successifs dans chacune des spécialités, je terminais mon parcours initiatique dans la fleuristerie.
Selon moi, c’était l’idéal de la célébration de la nature….
Grâce à l’accueil et la complicité d’un homme remarquable et clairvoyant qui sut m’introduire dans le monde floral, très fermé, aussi secret que celui de la gastronomie, je pus constater les difficultés qui attendaient les candidats au métier de fleuriste. A l’évidence, le constat était précis ; ce beau métier devait s’apprendre sur le tas, car aucune structure n’existait et l’avenir était plein d’aléas.
Parmi les collègues des années 50, j’eus l’opportunité de côtoyer des responsables parisiens et régionaux, certains étaient conscients de l’urgence de l’évolution du métier (à noter qu’il n’existait pas encore de structure nationale : la fédération des fleuristes fut fondée à Royan, en 1961 ; Jean Donzier en fut le premier président )sachons cependant qu’il existait depuis 1898, une chambre des fleuristes parisienne, suivie de la chambre des fleuristes de France et d’outre mer, à laquelle j’ai eu l’honneur de participer ;nous devons garder en mémoire, les noms de nos illustres anciens (les Charlot, Lachaume, Conte Lagrifoule, Guérin, Baumann, très averti qui donnait parfois des conférences à la SNHF, suivies de démonstration de bouquets.
A Lyon, je partageais les idées d’un passionné du métier et prêt à réfléchir sur le délicat problème de l’apprentissage......"

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