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Lecavalier à Montréal ? C'est redevenu possible

Publié le 25 juin 2009 par Masterfuneral
Lecavalier à Montréal ? C'est redevenu possible
Les partisans du Canadien qui rêvent de voir Vincent Lecavalier aboutir avec leur équipe dans le cadre du repêchage de la Ligue nationale, lors du prochain week-end à Montréal, peuvent encore espérer.
On ne sait pas à quel point, mais il n’est pas impossible que le joueur de centre grand format, une dimension qui manque cruellement au Tricolore depuis très longtemps, soit échangé avant le 1er juillet.
Pourquoi ?
Parce que le torchon brûle entre les copropriétaires du Lightning de Tampa Bay, Oren Koules, producteur de films de son état, et Len Barrie, ancien joueur de soutien dans la LNH et aujourd’hui promoteur immobilier.
Les deux hommes ne s’entendent plus sur la façon de diriger l’équipe, qu’ils ont achetée l’an dernier.
À l'ordre
Tellement que le commissaire de la LNH, Gary Bettman, a dû intervenir pour mettre de l’ordre dans la gestion de l’équipe lors d’une rencontre avec les deux associés à son bureau de New York, mardi.
Selon des informations obtenues par deux quotidiens de la baie de Tampa, Bettman a maintenu le statu quo à savoir qui a le dernier mot dans les décisions relatives aux opérations hockey.
Ces dossiers relèvent de la responsabilité du directeur général Brian Lawton, mais les décisions finales reviennent à Koules.
Ce dernier était vu régulièrement dans l’entourage de l’équipe au cours des premiers mois, mais il est devenu moins visible avec le temps.
Quant à lui, Barrie veillait aux opérations quotidiennes de son complexe de villégiature, dans l’île de Vancouver, qu’on dit en aussi mauvaise santé financière que le Lightning. Mais il passe plus de temps en Floride depuis un certain temps.
Bonnes et mauvaises décisions
Le duo de propriétaires s’est montré très actif dès son arrivée à la tête du Lightning en embauchant plusieurs joueurs autonomes, en plus de donner son aval à une transaction dans laquelle le défenseur Dan Boyle était passé aux Sharks de San Jose.
Certaines de leurs décisions se sont avérées bonnes, d’autres moins comme celle de l’embauche de Barry Melrose, qui n’a finalement été entraîneur que durant 16 matchs.
Peu de temps après la chasse aux joueurs autonomes, ils offraient une généreuse prolongation de contrat à Lecavalier, entente d’une valeur de 85 millions étalée sur 11 ans assortie d’une clause de non-échange, qui doit entrer en vigueur au début de juillet.
Moins d’un an plus tard, ce contrat ne ferait plus l’affaire de Koules, qui souhaiterait se départir des services de Lecavalier dans le but de réduire la masse salariale de l’équipe plus près du plancher permis par la convention collective, qui devrait se chiffrer autour de 40 millions la saison prochaine.
Le maximum, qui était de 56,7 millions au cours de la dernière campagne, devrait s’élever à 56 M$ approximativement.
Quant à Barrie, il préférerait rebâtir l’équipe autour de Lecavalier, identifié comme le joueur de concession du Lightning depuis ses débuts à Tampa en 1998-1999, avec une masse salariale de 50 millions.
Un montant de 7,27 millions du salaire de Lecavalier sera applicable sur la masse salariale du Lightning lors des sept premières années de l’entente. Mais il empochera tout de même le salaire prévu à son contrat durant cette période, soit 10 millions, somme que Koules juge trop onéreuse en ces temps difficiles, économiquement, pour son équipe.
Gainey doit agir
Pendant ce temps, étrangement, Bob Gainey mentionne qu’il a avisé les conseillers d’affaires de ses joueurs admissibles à l’autonomie complète qu’il leur reviendra seulement après la séance de repêchage, qui se tiendra vendredi et samedi au Centre Bell.
Doit-on s’énerver le poil des jambes ?
C’est ce que pensent, en tout cas, les amateurs québécois qui attendent depuis des lunes la venue d’un vrai joueur d’impact chez le Tricolore.
Que Lecavalier reste à Tampa, c’est une chose, mais il ne faudrait pas qu’il soit échangé à une autre équipe que le Canadien, surtout à une formation de l’Est.
Gainey n’aurait le pardon de personne.
(Source : RueFontrenac)

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