Quatre mois après les violentes grèves qui ont secoué les Antilles, le chef de l'Etat se rend jeudi et vendredi à la Martinique et en Guadeloupe pour apporter sa pierre aux états généraux, ouverts afin de tenter de remédier à une crise politique et sociale persistante.
C'est avec une nouvelle secrétaire d'Etat à l'Outre-mer - la Guadeloupéenne Marie-Luce Penchard - que Nicolas Sarkozy se rend durant deux jours - jeudi et vendredi - aux Antilles. Annoncée pour le coup d'envoi de cette grande consultation, la visite du chef de l'Etat est restée longtemps suspendue à un "retour au calme" après l'agitation du début d'année.
De janvier à mars, la Guadeloupe et la Martinique ont été paralysées par une longue grève. Longtemps en retrait sur le dossier, Nicolas Sarkozy a calmé la colère des Antillais en débloquant 580 millions d'euros qui ont notamment permis d'offrir aux bas salaires les 200 euros réclamés par les grévistes. Et pour préparer l'avenir, il a lancé des états généraux voulus comme un "débat sans tabou" sur tous les sujets.
Aujourd'hui, les mesures d'urgence sont en vigueur et ce que l'ex-secrétaire d'Etat Yves Jégo, très critiqué pendant la crise et débarqué au remaniement de