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Tokko

Publié le 27 juin 2009 par Jibouille

Cinq ans après le massacre de Machida, au cours duquel ses parents ont connu une mort aussi terrible qu’inexplicable, Shindô a pris la décision d’entrer dans la police. Affecté au secteur de Shibuya, il ne tarde pas à être confronté à des meurtres sauvages, liés à d’inquiétants individus à la force surhumaine. Ces zombies sont éliminés au sabre par Tokkô, une jeune fille appartenant à la section spéciale de la sûreté nationale..

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Manga et animé de l’auteur de GTO, Fujisawa Tôru. Dès que j’ai regardé Tokko, je me suis dit que ça sentait la série culte. Mais l’avenir ne m’a pas donné raison.

L’histoire est d’abord originale et a piqué ma curiosité au vif. Après une disette de bon animé à se mettre sous la dent, Tokko sonnait comme une libération. C’est gore, violent, sérieux et pas versé dans l’humour débile donc tout était réuni pour me plaire. Et ce fut le cas. On se plonge directement dans l’univers inquiétant de Ranmaru et de sa bande de joyeux larrons(la TOKKO) qui font des miséres à toute une série de vilains-pas-beaux qui ont une facheuse tendance à découper les humains. Ranmaru est donc notre héros, un peu mollasson mais qui est heureusement accompagné de la belle Sakura, avec qui il forme un tandem de choc. Ce duo fonctionne du tonnerre et ils sont aidés par le reste de la bande: Suzuka, qui est la “comique” du groupe et la lieutenant de la TOKKO; Inukai, genre de terminator, froid, distant, méthodique mais que j’adore. Les persos sont vraiment sympas et attachants.

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Le design est réaliste, sans chichi et l’hémoglobine coule à flot et l’auteur insiste bien sur ec petit détail. C’est sombre, teinté de rouge mais tellement plaisant. Chose que j’apprécie: la fluidité pendant les combats. Combien de fois, on a ralé parce que les scènes de baston sont fouillis et qu’on ne voit rien. Là, on voit et on jubile.

Très bon animé mais qui a un énorme défaut: celui de ne pas étre achevé. L’avenir m’a gâché le plaisir en faisant de Tokko l’un de ces animés inachevés que je regretterai longtemps. Apparemment, la maison d’édition n’a pas voulu poursuivre, soi-disant qu’il ne faisait pas recette (ce qui n’était pas vraiment exact).

A noter aussi que, pour une fois, l’anime est supérieur au manga. L’histoire va plus loin et est plus direct. Je prie qu’un jour, une autre maison d’édition décide de ressortir ce manga car y a vraiment de quoi en faire un chef d’oeuvre.


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