Au cours d'une conférence se déroulant à Cannes, le festival publicitaire, Cannes Lions, Eric Schmidt, directeur général de chez Google a fait le tour de l'industrie et quelques pronostics. Pour lui, la sortie de crise débutera à l'automne aux États-Unis. Plutôt appréciable.
Mais l'homme s'est aussi épanché sur le devenir de l'accord Google Books, pour lequel les éditeurs ont obtenu un délai permettant de savoir s'ils désirent que leurs ouvrages soient disponibles par le biais du moteur. En effet, la date limite est passée au 4 septembre, soit 120 jours de plus.
Mais l'audience et le verdict ont également été revus, puisque le juge rendra son avis le 7 octobre. Une situation qui ne change pas grand-chose finalement, puisque les ayants droit se seront prononcés avant le jugement.
Mais cela n'inquiète pas des masses Eric Schmidt. S'il confirme une fois de plus que la Justice a demandé une enquête approfondie concernant cet accord, mais n'a pas souhaité commenter les demandes du gouvernement. Cependant, il avoue, quand on lui pose la question, être plutôt confiant.
Le Wall Street Journal affirme d'ailleurs que la section de lutte contre le monopole a fait parvenir à Hachette Book Groupe plusieurs questions portant sur ce point. En Europe, bien que le moteur s'échine à convaincre les éditeurs, sans qui rien ne sera possible, la Commission examinera les conditions de cet accord, que l'Allemagne a dénoncé comme illégal.