Mardi, 30 juin 2009

Vincent Lacroix, le fraudeur qui a fait perdre 130 millions aux épargnants québécois entre 2000 et 2005, a écopé en Cour pénal d’abord de 12 ans d’emprisonnement, peine qui a ensuite été réduite à 8 ans et demi. Il recouvre déjà une partie de sa liberté après un an et demi en tôle. Si la peine a été réduite, c’est que Lacroix en était à sa première infraction et qu’il ne s’agit pas d’un crime violent.
La sévérité de la peine imposée à Madoff comparée à celle de Lacroix a amené une foule d’internautes à exprimer clairement leur dégoût devant l’indulgence de la justice québécoise.
Une poursuite au criminel attend maintenant Lacroix et ses présumés complices. Celui-ci tente de faire tomber l’accusation sous le prétexte qu’un individu ne peut pas être condamné deux fois pour le même crime.
La justice québécoise est-elle mal adaptée pour répondre aux crimes du type de celui de Vincent Lacroix ? Faut-il questionner notre culture juridique ? Le collègue Stéphane Desjardins, rédacteur en chef du journal Finance et investissement, discute de ces questions dans un texte fort intéressant. Je vous invite à le consulter ici.
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