Une étude scientifique a enfin été menée sur le sujet. Oui, c’est la première, il n’y en avait jamais eu auparavant…
On se disait bien que, en étant noir, en étant arabe ou en ayant l’air de l’être ( …), bref,tout ce qui ne correspond pas au modèle gaulois ( casque à cornes et moustache? ); on avait plus de chances ( ou malchance) de se faire contrôler par la police que d’autres.
Aujourd’hui, cette étude intitulée “Police et minorités visibles : les contrôles d’identités à Paris” et menée, entres autres, par deux personnes du Centre National de la Recherche Scientifique nous confirme cette théorie du “délit de sale gueule”.

Les auteurs de cette étude parlent également des effets négatifs qu’entraîne ce contrôle selon le faciès des individus, et notamment la relation parfois très conflictuelle entre certaines couches de la population et la police :

La préfecture de police de Paris a été amenée à donner son avis sur cette étude. “L’étude peut apporter des enseignements, explique la commissaire Marie Lajus, porte-parole de la préfecture. Mais n’oublions pas que la pratique policière se fonde sur des paramètres empiriques incontournables, notamment l’apparence, l’âge, le sexe ou l’origine géographique. Le travail policier ne peut pas s’apparenter à un sondage où on chercherait à être représentatif de la population. Notre mission, c’est de prévenir des délits et des crimes, pas de représenter la société”.
Lire le rapport en entier ici.