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Remaniement (2)

Publié le 30 juin 2009 par Malesherbes

David Pujadas poursuit, soulignant que le remaniement s’est révélé plus important qu’attendu.

FF : D’abord, j’voudrais vous faire remarquer qu’c’est c’est pas un remaniement aussi considérable que je l’entends dire : ya huit nouveaux entrants et huit sortants, sur un gouvernement de trente-neuf personnes. […] et y a beaucoup de stabilité, en particulier ya beaucoup de stabilité sur des sujets qui, pour moi, étaient absolument fondamentaux et notamment face à la crise économique. Vous constaterez que tous les ministres en charge de l’économie et des finances sont les mêmes […]

C’est vrai qu’on a changé quelques titulaires euh de poste, d’abord parce qu’il faut qu’un gouvernement ça respire (ah bon ! alors, que faut-il, de la stabilité ou de la respiration ?)– c’est un métier très très difficile, et surtout à des responsabilités comme l’Intérieur ou comme la Justice ou comme l’Education (beaucoup plus épuisantes que celles des ministres en charge de l’économie et des finances, aux tâches fondamentales, qui ont tous fait la preuve de leur excellence, en remplissant des caisses vides dès 2008, avant la crise, en maîtrisant les déficits) et puis y a de nouvelles pages qui vont s’écrire avec de nouvelles réformes (là, on verse dans la littérature, si on en profitait pour parler en français) et on a estimé, avec le Président de la République, que pour la réforme de la justice, après le travail remarquable et très difficile qu’avait fait Rachida Dati, (autre coup de chapeau, attention, elle est en disgrâce mais elle est toujours une icône de la diversité industrieuse, elle a su se montrer disciplinée et puis, qui sait, prudence, si jamais elle revenait en faveur ?) y fallait quelqu’un qui euh euh incarne cette réforme. (autrement dit, pas elle, mais pourquoi donc, en est-elle indigne ?)

Pour la réforme des collectivités locales qui va être conduite par Bruce Hortefeux à l’Intérieur, il nous a semblé que c’était l’homme le plus apte à convaincre la majorité parlementaire de conduire cette réforme. (On sent bien là en Fillon le passionné de conduite automobile. Bruce conduit la réforme en convainquant la majorité de conduire la réforme. Les autres, immondes socialistes, ne sauraient être là que pour la figuration, incapables de travailler à améliorer une réforme d’institutions où ils sont majoritaires). Voilà, donc on cherche en permanence à trouver la bonne personne à la bonne place. (On voit malheureusement trop souvent des personnes cherchant surtout une bonne place, reportez-vous sur Dailymotion à l’éblouissante prestation de Nora Berra).


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