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Critique de Fringe 1×06 : “Effets secondaires”

Publié le 02 juillet 2009 par Tommy

Cette critique a été écrite par Tao du site CritikSeries. Si vous aussi, vous avez envie de publier vos critique sur SerieFringe, n’hésitez pas à me contacter.

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Episode de routine pour Fringe. Ce qui me fait dire que la série est arrivée à maturation et prend ainsi sa forme normale pour suite des événements. Ce serait dommage mais la série continue de fonctionner sur le même modèle avec une intrigue pas tellement intéressante et reprenant les codes des histoires précédentes. Encore des pauvres victimes, encore un savant fou. Et last but not least le retour de Massive dynamic en la personne de Nina Sharp. Olivia avait pourtant prévenu Peter, elle n’avait pas besoin de la méchante compagnie mais on connaît tous Pacey Witter, il n’en fait qu’à sa tête. On apprend dans la foulée que Nina et Walter sont de vieux amis, Peter venait même s’amuser au club équestre quand il était petit. De là à dire que Peter serait le fils de la méchante roussette et de Walter, il n’y a qu’un seul pas. Ça serait quand même gros vous ne trouvez pas ? L’intrigue avance un peu car maintenant on sait que Nina va à un moment ou à un autre demander un service à Peter. Allez, je vais tenter le pari, ce service réapparaîtra vers la fin de la saison et surtout à un moment crucial de l’intrigue.
L’intrigue des bonnes femmes malades n’étant pas très intéressante, on doit se rabattre sur Walter pour nous divertir. Et là le savant fou y va très fort. Il n’arrête pas de nous sortir vannes sur vannes. Quelques exemples :

Walter : Peter, tu pourrai me rapporter de la barbe à papa ? De la bleue, pas de la rose

Walter : Des traces de ligatures
Olivia : Elle était retenue captive quelque part
Walter : Oui ou elle était adepte des pratiques sado maso… Certaines de mes meilleures expériences
Peter : Non, Walter arrête. Personne ici ne veut entendre ça.

Critique de Fringe 1×06 : “Effets secondaires”
Et ça continue comme cela joyeusement durant tout l’épisode. Franchement si Walter n’était pas là, je pense qu’on s’ennuierait ferme dans cette série. Il fait le show à lui tout seul. Ne demandons pas à Olivia de nous faire rire, elle n’est pas d’humeur. C’est son anniversaire et elle sent déjà à son âge le poids de la vieillesse sur ses épaules. Les rides, les pertes de mémoire, c’est pour bientôt. Elle doit seulement regarder Walter pour s’en convaincre. Pourtant, Olivia reçoit un super cadeau pour son anniversaire. La demoiselle reçoit une personnalité. Du moins, on essaye de lui en trouver une. Pour cela, on lui sort une histoire de gosse psychopathe essayant de tuer son père violent (what a cliché). Et je me suis esclaffé quand Dunham s’excuse auprès de son boss pour être si émotive. Ah bon, Olivia Dunham est une personne sensible ayant l’émotion à fleur de peau ? Bizarre, je ne l’avais pas remarqué. Anna Torv ayant un visage si peu expressif, ça ne m’avait pas sauté aux yeux. Maintenant, on le sait. Par contre il faudrait arrêter le vouvoiement en VF entre Peter et Olivia car ça commence à devenir lourd et ridicule. Celui ci est logique avec Walter mais pas avec Peter.
L’enquête propose quand même quelques effets gores bien sentis. Je me demande si TF1 les coupera malgré sa diffusion de la série en pleine nuit. L’intro fait typiquement penser à X-files. Un mystérieux convoi d’hommes en combinaison d’astronautes, un resto dîner perdu au milieu de nulle part et un phénomène paranormal. Oui, on est bien dans X-files. Enfin, non. Mais là encore tout y est. L’effet gore avec l’explosion de la tête est délicieusement dégueulasse et on en rajoute une couche avec des gros plans sur le corps sans tête semblant tellement fasciner le docteur Bishop.

Bilan : Pas terrible comme épisode. Celui ci est à oublier. Ça tombe bien, il n’a rien apporté. Et je n’ai même pas repéré l’observateur. Je n’y ai même pas pensé à vrai dire. C’est seulement en écrivant cette review que je remarque ne pas l’avoir vu. Et non, je ne vais pas m’infliger le calvaire de me le repasser seulement pour voir un type chauve. La perruque de Nina Sharp me suffit comme traumatisme. Et si ce sont ses vrais cheveux, je la plains la madame. Bref, après une petite amélioration, la série retombe dans ses travers et ce n’est pas encourageant.


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