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Remaniement (3)

Publié le 01 juillet 2009 par Malesherbes

David Pujadas introduit alors un reportage sur l’évolution des déficits et nous montre Philippe Séguin s’élevant en chaire devant cette situation.

DP : Monsieur le Premier ministre, est-ce qu’il est honnête de dire qu’on n’augmentera pas les impôts ?

FF : Oui, parce qu’il faut distinguer deux choses. Philippe Seguin a raison, il est dans son rôle en alertant sur l’importance des déficits. Euh. (Qu’est-ce à dire ? Qu’il joue son rôle de Cassandre mais que ce n’est là que du théâtre, qu’il ne faut pas y prêter trop d’attention et laisser les gens responsables en charge des affaires les régler avec réalisme ?) Il faut ajouter que tous les pays développés sont aujourd’hui dans la même situation […]. (Peut-être mais, d’abord, est-ce bien exact et ensuite, n’avons-nous pas, nous Français, la chance d’avoir des dirigeants exceptionnels que le monde entier nous envie et qui sont assurément capables de traiter ces problèmes avec l’excellence qu’ils ont su manifester avant cette crise funeste).Y a deux déficits au fond, y a le déficit structurel, c'est-à-dire les dépenses courantes, quotidiennes

DP : La moitié du déficit

FF : sur lesquelles, qui représentent la moitié du déficit, sur lesquelles nous avons depuis trois ans (d’où vient ce nombre trois ? moi qui avait compris que ce siècle avait deux ans, illuminé en mai 2007 par l’accession à la Présidence de notre grand timonier, fait-on référence à ces temps bienheureux où, depuis un lustre, il veillait avec efficacité sur notre sécurité, temps couronnés par des incendies dans nos banlieues ?) porté un effort considérable. Depuis trois ans, pour la première fois depuis très longtemps, les dépenses de l’Etat ont été gelées à zéro (pour geler, il vaut mieux en effet se trouver au niveau zéro, ce qui semble être le cas de tous ces brillants discoureurs mais, malheureusement, il est impossible de ramener les dépenses de l’Etat à zéro, tout au plus peut-on maintenir leur progression à zéro et, éventuellement, tenter de les réduire) et elles le seront encore en 2010. On a engagé un effort de réduction des emplois publics, qui est d’ailleurs difficile parfois à accepter par nos concitoyens qui va se poursuivre en 2010 mais on a surtout engagé des réformes structurelles qui permettront de réduire ce déficit (ce mais signifie-t-il que cette réduction des emplois publics n’est pas à considérer comme une réforme structurelle ?) La réforme des collectivités territoriales, elle vise à réduire le nombre d’échelons, à enlever de la complexité dans le système. (même question : s’il s’agit simplement d’enlever de la complexité, réalise-t-on une réforme structurelle ? et ne confond-t-on pas un moyen, réduire le nombre d’échelons, avec un objectif, augmenter l’efficacité, sans s’être assuré de la pertinence de ce moyen ?)


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