20 minutes, le journal sur le web qui avait tout compris.

Il y a-t-il quelque chose de pourri dans la version web de 20 minutes ?...

Quand ils ont commencé, ils avaient un concept, un positionnement. Une certaine allure pour un gratuit à légère tendance Tabloïd. Et puis le net est venu faire des merveilles avec les deux piliers, Hélène Fromen et Johan Hufnagel. Un succès, une rare qualité, une envie de faire des trucs biens. Et ils l'ont fait. J'ai pu d'ailleurs en voir toute la force en créant avec mon pote Benjamin Boccas un calendrier de l'Avent "Et si demain".

Et puis comme un coup de semonce, Johan est parti. Et comme un nouveau coup de semonce Hélène part. C'est vrai que le cœur n'y est plus depuis, au moins, février et ce ne sont pas les vidéos de Monsieur Dream qui pourront recruter du nouveau visiteurs uniques en dehors de sa tranche d'âge... 20 minutes ne fait plus rien sur le net. N'a plus de visibilité, ne sait plus créer l'événement. Et c'est forcément parce que les patrons de ceux qui font le net ne veulent pas ou ne comprennent pas le net. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, Le Post engrange victoires sur victoires en innovant, testant, essayant des trucs (souvenez-vous du bal des blogueuses ou encore la retape pour la chanteuse de la Nouvelle Star...), créant des modèles économiques... tout en jouant la carte de l'actualité.

Aujourd'hui Johan, Hélène, comme d'autres qui ont fait la réussite de la version web, partent pour de nouveaux horizons. Johan essaye de réussir l'aventure Slate. Hélène va ............... . Quand on a des gens de talents qui savent inventer à partir de rien une équipe, une ligne éditoriale et, finalement, une référence, on les garde... ou on les débauche.

En attendant, Antoine Clément, ancien boss de Beeblom et en charge d'une mission transverse chez Lagardère avant de rejoindre Parship, vient reprendre les manettes de Hélène. Le monsieur a montré, il y a longtemps, qu'il savait faire. Il a du pain sur la planche...