C’est toujours la même chose en France, dès que l’on a une situation et des appuis politiques et financiers, on est comme absout de tous ses pêchés.
Ainsi, le sénateur UMP de l’Isère Jean Faure, a été acquitté de l’accusation de viol, par la fille de son ancienne maîtresse, sur laquelle il aurait pratiqué, d'après elle, alors qu’elle avait entre 6 et 11 ans, un droit de cuissage.
Comme il entretenait la mère, il devait supposer qu’il avait des droits sur la fille, enfin, la justice des hommes a acquitté cet homme, qui se dit «fier d'être en France» (Le figaro), oh, c’est qu’il peut être fier, cela renforce son immunité et ses actions détestables.
Gageons que la justice divine, si elle existe, lui fera payer le crime odieux qu’il a commis, s’il l’a commis.
La plainte de la jeune femme avait été déposée en 2003, lorsque le sénateur, sans doute en souvenir des bons moments passés avec la petite, avait repris contact avec elle, des années après ses mauvaises actions.
Effrayée, celle-ci avait déposé sa plainte, prise en considération par les autorités compétentes, au vue des détails et des faits relatés par la jeune femme. En effet, les attouchements, et les fellations forcées auraient eu lieu dans un studio Parisien, dans un chalet à Courchevel… Les descriptions des faits et des lieux étaient suffisamment précis et étayés pour être sensibles.
Mais la justice française en a décidé autrement en acquittant l’élu UMP, on allait tout de même pas laisser la justice faire de ce mouvement politique, un repère de violeurs d’enfants, nous avions là une véritable affaire politique à classer sans suite, surtout en cette période de crise, il faut bien préparer la réélection de notre président UMP.
À la déclaration du verdict, la pauvre victime s’est effondrée, victime pour la seconde fois, d’autant que le sénateur UMP, a porté plainte pour « dénonciation calomnieuse » contre la jeune femme. La justice est toujours du côté des plus forts.
Car, en effet, pourquoi cette jeune femme a-t-elle porté plainte contre ce sénateur que personne ne connaît et qui ne s’est jamais distingué de façon notable, à part cette fois où il aurait violé cette enfant ? Une information qui serait restée dans le secret d’une alcôve s’il n’avait pas décidé de la recontacter ???
En revanche j’ai pu apprécier la perversion des avocats de la défense qui stigmatisent la victime :
«...un dossier où il n'y a rien, pas un élément matériel, seulement les déclarations de la partie civile...» Mais, c’est souvent le cas, lorsque les enfants sont violés !
Mais quel gros malin cet avocat, parce qu’il croit que la gamine entre 6 et 11 ans a gardé une fiole de sperme, des poils pubiens, des traces d’ADN ???
Moralité, si vous êtes victimes, pensez, avant le traumatisme à collecter les preuves, cela pourra vous aider un jour peut-être, mais pas contre un sénateur UMP en période de crise.
Au fait, si vous êtes un brin physionomiste, regardez la photo de l’accusé, elle parle d’elle-même.
Nous vivons une époque formidable…