D’EUROPE ECOLOGIE vers France-ECOLOGIE !
Je suis un militant de l’écologie politique depuis 35 ans ( campagne de René Dumont en 1994), notamment membre fondateur des Verts en 1984, consiller municipal Vert par le passé,… etc…
Le score d’Europe-Ecologie aux dernières élections européennes m’a particulièrement réjoui.
C’est en toute modestie que je me permets de suggèrer un élément de stratégie important pour le devenir de cette alliance nouvelle qui réunissait un parti, des militants associatifs, des personnalités et surtout des électeurs ! Ces électeurs, 16 % des 40 % de citoyens les plus impliqués dans la vie politique venaient sans aucun doute d’horizons très différents, le seul parti des Verts ne disposant pas vraiment d’une base électorale forte et fidèle.
Mon souhait le plus cher, après tant de années de militantisme et d’activités visant à promouvoir un mode de vie « soutenable », c’est qu’une telle alliance devienne un jour majoritaire en France, puis en Europe.
Pour ce faire, partons de l’existant incontournable :
Le système politique français est pyramidal, avec à son sommet l’élection présidentielle et à sa base, d’une part les partis politiques ou alliances plus larges telles que Europe Ecologie, et d’autre part, les élus de proximité dans les communes et les intercommunalités, voire les régions, voire même les élus européens ; en somme les élus qui décident du quotidien de la vie des gens.
Devenir un jour majoritaire exige de travailler dans deux directions :
1) que l’on fasse progresser les idées au sommet, avec une candidature à la présidentielle réunissant sous son nom TOUTES LES COMPOSANTES actuelles de l’écologie politique (Verts, Europe-écologie, Alliance écologiste, CAP 21, associatifs, personnalités, écologistes du PS, manifeste Utopia, etc…) >> objectif en 2012 : 20 à 30 %, pas de ralliement électoraliste au deuxième tour mais l’assurance que le vainqueur fera un virage vers l’écologie politique, voire présent au second tour.
2) que l’on soit convaincant, jour après jour, à travers des élus de proximité, sur notre capacité à changer radicalement mais progressivement notre mode de vie, en raccourci vers « plus de liens, moins de biens ». Tous ces élus locaux devraient être labelisés en ayant accepté d’être sous une bannière commune, une entité qui annonce le lieu d’application de leur politique plutôt qu’un ancrage idéologique selon l’axe gauche/droite. A l’avenir, un majorité du coté de l’écologie politique ne peut se bâtir qu’en grignotant toute possibilité de majorité de droite ou de majorité de gauche.
Sans créer un nouveau parti ( encore que, mais alors résolumment du 21 ème siècle, avec consultations et votes internes par internet), il s’agit de lancer une nouvelle alliance, neutre selon l’axe gauche/droite parce qu’il faut attirer TOUS LES ELECTEURS : après Europe-Ecologie, pourquoi pas FRANCE-ECOLOGIE, décliné en LANGUEDOC-ECOLOGIE, PARIS-ECOLOGIE, FINISTERE-ECOLOGIE,….
Montpellier le 5/07/209 Gérard STRAUMANN