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Réflexion sur la finale du JCW

Publié le 05 juillet 2009 par Allezlesbleus
Réflexion sur la finale du JCW
Le tout premier jeu des Canadiens, une course au sol se terminant par une perte devant des américains asségiant aggressivement la ligne. Au deuxième jeu, Jérémie Doyon-Rock lance une passe interceptée par nul autre que Storm Klein lui-même. À la ligne de 15, le QB américain lance une passe de touché dans le fond des buts à son premier jeu... 6-0, les amerloques. Ce qui laisse présager un long après-midi pour les jeunes canadiens...
Par la suite, les troupiers de "Constantine" (tel que prononcé par le commentateur), surtout la défensive, tiennent le fort raisonnablement pour que le pointage se termine 18-3 à la demie. Ce qui compte tenu de la réputation et du jeu des américains, était très bien. Au 3e quart, 2 plaqués manqués coup-sur-coup de Thomas Girard, des Élans de FX-Garneau se conclurent par des touchés des red-white & blue, enlevant l'intérêt à la partie. Le compte final 41-3.
Le demi américain, David Wilson de Virginia Tech, a été particulièrement impressionnant du côté américain, étant pratiquement inarrêtable. Il a été d'ailleurs nommé le MVP du Championnat. Retenez ce nom, car à moins d'une blessure, on le reverra surement dans la NFL.
Pour le résumé de la partie, très USA (en anglais). Pour tenter de comprendre l'atmosphère à Canton, où ils étaient plus de 15 000 spectateurs le dimanche du jour de l'Indépendance Américaine. De vrais mordus de football ces Cantonnais Ohiotes...
Ce qui nous intéresse, les joueurs:
Nos deux quarts de 17 ans manquaient visiblement d'expérience et de "métier" pour être dans un tel match, Brandon Bridge a fait un peu mieux que Jérémie Doyon-Rock, mais sommes toutes, ça semblait être des bantams contre des midgets. On se demande encore comment se fait-il qu'il n'y ait pas de quarts de 18-19 ans meilleurs qu'eux au Canada.
Nos demis à l'attaque: Ils essayaient et tentaient du mieux qu'ils le pouvaient d'avancer, mais autant Bourassa que Boutin avaient beaucoup de difficulté à avancer. Steven Lumbala de St-Francis HS, semblait plus à son aise et à fait les meilleurs gains, bien que modestes, du côté canadien.
Bien qu'infructueux plus souvent qu'autrement, on a aimé le jeu du receveur des Cheetahs de Vanier, Julian Bailey. Nous n'avons pas entendu prononcer le nom de Félix Faubert-Lussier une seule fois (il faut dire qu'effectivement le commentateur massacrait horriblement tout ce qui ne "sonnait" pas américain.)
En défensive, là où les canadiens nous ont le plus impressionnés, notons les performances de Mehdi Abdesmad, 6' 6", 240 du Vieux qui semblait parfaitement dans son élément. Les rumeurs veulent qu'il soit sous la loupe de plusieurs collèges américains. Ce serait surprenant de le voir évoluer dans la LFUQ. Le joueur de Cumberland Ron Omara n'avait pas de difficultés à suivre le rythme, il a d'ailleurs obtenu un sac. Nous avons aussi été fortement impressionné par le DB Jean-Phillippe Bolduc de Lennoxville qui a fait quelques plaqués en "open field" contre des adveraires qui semblaient très habiles.
Le secondeur Byron Perez-Archambault a affirmé, en parlant pour l'équipe canadienne entière, qu'ils n'avaient jamais vu une telle équipe. Il a lui aussi, fait belle impression également avec 8 plaqués et 2 sacs.
De façon globale, les américains étaient, plus fort et leurs joueurs plus gros et aussi rapides... mais ce qui nous a impressionné le plus, ce sont les "lower body" des amerloques, particulièrement des RB, et LB... Ceux-ci avaient véritablement des jambons en lieu et place de cuisses, faisant en sorte que pour les arrêter, il fallait se mettre à 2 ou a 3 ou alors réussir un plaqué parfait pour les arrêter. Du côté canadien, et leurs petites cuisses standard, les américains stoppaient facilement le jeu au sol canadien, où l'on voyait les RB s'appuyer en vain sur leur vitesse pour tenter de les contourner.
N'empêche qu'il semble que les jeunes aient vécu une expérience mémorable dans le berceau du football américain, et une deuxième place est tout de même notable.
Il est à noter que l'équipe d'instructeurs américain était constituée uniquement de coach de "high school", tandis que la nôtre était d'entraineurs universitaires, menés par par Glen Constantin du R & O. Aux États-Unis, les recruteurs ne pouvaient même pas assister aux matches, les mois de juin & juillet étant considérés comme "hors dépistage"....

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