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Deux autres résineux

Publié le 11 juillet 2007 par Francis Vayeur
Initialement introduit sur une plus grande surface, il ne reste que moins de 18 ha de Douglas sur la forĂŞt de Milly.
Ceux qui ont survécu, sont les peuplements installés sur les stations les plus fraîches en fond de vallon.
Son aire naturelle se situe sur les zones côtières de l’ouest de l’Amérique du nord d’où son autre nom de pin de l’Oregon.
C’est un arbre pouvant atteindre les 100m dans son aire d’origine, et en France on recense certains individus qui dépassent les 50 m.
Son écorce est lisse dans le jeune age pour devenir épaisse, crevassée et rougeâtre. De nombreuses pustules de résine très odorantes (citronnelle) orne ce tronc.
Les aiguilles, sur des rameaux souples, sont molles, aplaties et longues de 15 à 30 mm. La face inférieure est marquée de 2 bandes blanches discrètes. Lorsqu’on les froisse une odeur de citronnelle se dégage.
Les cônes sont pendants, d’une taille de 5 à 15 cm. Ils sont reconnaissables grâce à leurs bractées fourchues (trifides) très visibles, dépassant les écailles.
Le sapin de Vancouver, introduit à la même époque, est le résineux qui s’est le moins bien adaptés. De même origine que le Douglas, il requiert cependant une humidité régulière. Après une croissance initiale intéressante, le stress hydrique des années 1988 à 1990 lui fut fatal. L’armillaire finit de le faire dépérir au point que la majorité des peuplements fut réalisée dans les années 90. Il subsiste par-ci par-là au stade de semis.
Le grandis avait séduit les reboiseurs après la seconde guerre mondiale par la rapidité de sa croissance. Mais la qualité très médiocre de son bois l’a fait abandonner progressivement.

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