La logistique verte amène à repenser le processus dans sa globalité aussi, les bâtiments n’y échappent pas. Sans forcément recommencer à zéro, il est aujourd’hui possible d’adapter ses entrepôts et d’avoir un impact positif sur la politique de l’entreprise.
C’est le grand retour du bois dans la construction des entrepôts. Jusque là conçus sans réel souci de l’environnement, la structure en bois vient déloger les vieilles habitudes en matière de bâtiment industriel. Une meilleure isolation, des ouvertures pour la lumière, les idées ne manquent pas pour réduire ses factures d’énergies et concevoir des bâtiments plus respectueux.
Au-delà de la construction en elle-même, des aménagements voient le jour un peu partout : récupération des eaux de pluie, traitement des eaux usées dans des bassins de décantation, mise en place d’éoliennes, pose de panneaux solaires. Le but est de réduire au maximum l’impact de la production et du stockage sur l’environnement. On recherche alors l’indépendance énergétique par une autoproduction et par des procédés moins énergivores. De la création de parking de vélos, l’organisation de covoiturage au changement des ampoules par des LED ou des ampoules basse consommation, tout est bon pour aller vers une logistique durable !
L’énergie produite par l’entrepôt peut même l’amener à être suffisamment autonome pour alimenter et recharger des véhicules électriques comme le Distrivep ou des tracteurs électriques. Dès lors, les chariots de manutentions deviennent quasiment parfaitement propre puisqu’ils ne rejettent de CO2 ni lors de leur utilisation, ni lors de leur recharge ! C’est alors l’un des systèmes de manutention les plus aboutis et rentable en matière d’approvisionnement durable.
L’entrepôt recherche aujourd’hui une intégration plus poussée à son environnement, on trouve d’ailleurs fréquemment de larges espaces d’herbes et d’arbres autours des bâtiments qui limitent ainsi volontaire leur pollution sonore et visuelle par rapport à la ville. Les entrepôts du futur seront sans doute moins nombreux, plus grands mais surtout mieux intégrés à la nature (soit enterrés, soit recouverts de murs végétaux).
Finis la multitude de petits bâtiments spécialisés qui augmente le débit de transports nécessaires. L’heure est au regroupement des plates formes logistiques vers une logique éclatée. On mutualise les capacités d’entreposage et de transport et on réduit ainsi les coûts. La logistique de demain sera à la coopération !
On ne cherche pas à réduire les volumes, mais à accroître l’efficience et la rapidité des roulements de cycles. Développement durable ne rime pas avec décroissance mais avec une organisation plus respectueuse de la nature et des hommes.
entrepot avec des panneaux solaires