Mon banquier est formidable ! Il est jeune, breton (de Douarnenez, patrie du kouign ammann), rock & roll et vient à l’agence en vélo. On continue à parler de tout sauf d’argent. Fabuleux ! C’est tout ce qu’il me fallait. Il s’occupe d’un festival musical en Touraine, où je vais passer une partie de mon week-end : « Terres du son ». Cinq ans que ça existe. Déjà, le titre sonne bien. Moderne et agricole à la fois : j’aime bien cette polysémie. Et j’aime bien la polyvalence de la programmation, d’excellente qualité (70 concerts en plein air entre vendredi et dimanche) : deux scènes, une principale et une alternative (sans compter la scène village, gratuite), des têtes d’affiche (en l’occurrence Fersen, que je vénère, Abd al Malik, The Rakes, Emily Loizeau, Daby Touré…) et des découvertes prometteuses (The Herbaliser, Fumuj, Kiemsa…). Voilà qui va me ragaillardir les neurones, moi qui suis un peu larguée sur les nouveautés (entrev autres…). Autant dire des genres différents : chanson, électro, rock ska, folk, pop, musique du monde, hip hop…
Si j’ai bien compris, on pourra se désaltérer sur un filet perché à 7 m dans les arbres et faire des dégustations florales ! J’ai hâte de voir ça, avec ou sans X Noir.
Comme le festival se veut exemplaire sur le plan écologique (gobelets consignés, toilettes sèches, cendriers de poche…), je vais faire l’effort d’utiliser les navettes qu’ils mettent en place entre Tours et Monts. C’est une excellente initiative. Ça se passe en effet au château de Candé, qui est un site d’exception, par-dessus le marché. Du beau monde dans un bel endroit, quoi. Pas mal comme week-end pour démarrer mes vacances !