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Fanzine #6

Publié le 10 juillet 2009 par Cinephileamateur
Fanzine_06_petit.gifCinéphile du jour, bonjour !!! Voici le dernier Fanzine en date avec ce sixième numéro. Pour connaitre quelques uns de mes courts avis des derniers films que j'ai pu voir récemment, je vous invite donc à cliquez sur "Lire la suite". Au programme des festivités : "Les beaux gosses", "Ne te retourne pas", "Traquenard", "Police fédérale, Los Angeles", "Absolom 2022", "Jeux de pouvoir", "Lascars", "Antichrist", "Je vais te manquer" et "Hannah Montana, le film".
"- Eh, tu mets des capotes j'espère hein t'oublies pas !
- Mais ouais t'inquiète même une fois j'en ai mis deux alors ça risque rien."
(Les beaux gosses)
Pour découvrir les autres films que je parle dans la rubrique "Fanzine", je vous invite à découvrir son sommaire

Affiche Les beaux gosses"Les beaux gosses"
Réalisateur : Riad Sattouf.
Avec : Vincent Lacoste, Anthony Sonigo, Alice Tremolières, Julie Scheibling, Camille Andreys, Robin Duverger, Baptiste Huet, Noémie Lvovsky, Emanuelle Devos, Irène Jacob, Valeria Golino...
Origine : France.
Genre : Comédie.
Durée : 1 heure 30.
Sortie française : 10 juin 2009.
Synopsis :
Hervé, 14 ans, est un ado moyen. Débordé par ses pulsions, ingrat physiquement et moyennement malin, il vit seul avec sa mère. Au collège, il s'en sort à peu près, entouré par ses bons copains.
Sortir avec une fille, voilà qui mobilise toute sa pensée. Hélas, dans ce domaine, il accumule râteau sur râteau, sans toutefois se démonter. Un jour, sans très bien comprendre comment, il se retrouve dans la situation de plaire à Aurore, l'une des plus jolies filles de sa classe. Malgré des avances de plus en plus évidentes, Hervé, un peu nigaud, ne se rend compte de rien.
Quand enfin il en prend conscience, Aurore refuse de sortir avec lui. Puis, sans prévenir, elle se jette dans ses bras. Enfin, il sort avec une fille ! Grand amateur de branlettes et de films X, Camel, son meilleur ami, convainc Hervé d'essayer de coucher avec sa copine. Devant son copain, Hervé se vante de sa virilité, mais quand il est avec Aurore, c'est une autre affaire...
Les petits plus :
  • "Les Beaux gosses" est présenté en Sélection officielle de la 41ème Quinzaine des Réalisateurs.
  • Avec "Les beaux gosses" , Riad Sattouf réalise son premier long métrage.
  • Outre ses fonctions d'instigateur et de réalisateur des "Beaux gosses", Riad Sattouf a également co-écrit le scénario avec Marc Syrigas, interprété un petit rôle et composé, avec le groupe Flairs, la musique du film !
  • A cause d'un accident, le tournage du film a bien failli de jamais débuter, comme nous l'explique Riad Sattouf : " (...) Trois jours avant le tournage, Vincent Lacoste, le comédien principal s'est blessé au genou. Attelle et tout le reste... Il était allé à un concert de rock, malgré l'interdiction de la production (et de sa mère !). Le film a failli s'arrêter. Je l'ai pris boiteux quand même, il était trop parfait. Son boitement a même rajouté à son personnage, cette démarche bizarre. "
  • Concernant le casting, Riad Sattouf avait une vision bien arrêté de la manière selon laquelle il devait sélectionner ses comédiens : " Je ne voulais pas d'ados comme dans les pubs, beaux et sauvages, la nymphe, le giton, le rebelle, l'arabe de service... Je voulais de vilains petits canards. Avec des tronches, des façons de parler, des démarches.(...) J'ai mis trois mois à trouver Hervé et les autres rôles. Le choix s'est fait à Paris dans les lycées et les collèges (...) 500 gamins à regarder sur des cassettes ! "

Mon avis :
Au départ, j'étais moyennement emballé pour aller voir ce film qui avait l'air un peu lourdingue puis au final, bénéficiant d'un plutôt bon bouche à oreille, je me suis décidé à voir ce film et je ne suis pas déçu. Bien au contraire, je dois même avouer que je suis assez surpris du résultat. Sorte d' "American pie" à la française toute proportion gardé, le film nous entraîne dans les déboires d'un jeune ado en pleine puberté, les crises d'hormones et les boutons qui vont avec. Bien sûr, l'humour est un peu grossier dans ses traits et caricatural par moment mais il s'avère quand même plus subtil que le récent "Lol" par exemple (que j'avais déjà bien apprécié soit dit en passant). Le film passe relativement vite même si vers la fin, j'ai trouvé que les gags avaient un peu tendance à devenir répétitif. Le casting est bien choisi avec des acteurs qui sont dans leurs rôles et qui n'hésite pas non plus à jouer avec leurs stéréotypes tandis que la mise en scène de Riad Sattouf est classique mais efficace. C'est pas la comédie de l'année mais on passe tout de même un bon moment. La durée est parfaitement approprié en tout cas (le film aurait duré plus longtemps l'ennui aurait pu pointer le bout de son nez) même si la fin parait bâclé. On à l'impression qu'ils ne savaient pas trop comment finir le film et tombe dans une facilité déconcertante mais bon, cette comédie fonctionne toutefois au point qu'on lui pardonne ses quelques maladresses assez facilement.
"- Eh, tu mets des capotes j'espère hein t'oublies pas !
- Mais ouais t'inquiète même une fois j'en ai mis deux alors ça risque rien."

Vincent Lacoste et Anthony Sonigo

Affiche Ne te retourne pas"Ne te retourne pas"
Réalisatrice : Marina De Van.
Avec : Sophie Marceau, Monica Bellucci, Brigitte Catillon, Andrea Di Stefano, Thierry Neuvic, Adrien de Van, Didier Flamand...
Origine : France.
Genre : Drame.
Durée : 1 heure 51.
Sortie française : 3 juin 2009.
Synopsis :
Jeanne, plongée dans l'écriture d'un premier roman, constate des changements mystérieux autour d'elle et voit son corps se transformer... Son entourage ne semble pas s'en apercevoir.
Troublée, elle découvre chez sa mère une photographie qui la met sur la trace d'une femme, en Italie. Jeanne, désormais transformée, y trouvera la clef d'un étrange passé...
Les petits plus :
  • "Ne te retourne pas" a été présenté en Sélection officielle au 62e Festival de Cannes, en séance de minuit.
  • "Ne te retourne pas" est le deuxième long métrage de Marina De Van, sept ans après le très remarqué "Dans ma peau". Entre ces deux films, elle a poursuivi son activité de comédienne ("Je pense à vous" de Pascal Bonitzer, dont elle fut aussi co-scénariste, "La Clef") et réalisé un court métrage ("La Promenade", 2007).
  • La transformation du personnage principal est progressive, ce qui donne à l'écran des scènes étonnantes, où les visages de Monica Bellucci et Sophie Marceau se confondent. La réalisatrice parle de l'importance de ces séquences : "La métamorphose s'incarne dans des étapes à la fois belles et un peu monstrueuses où le visage comporte un peu de chacun ? un peu de Monica, et un peu de Sophie pour le personnage féminin. Le visage est au début presque animal dans sa dissymétrie, sa bizarrerie, alors qu'il est la réunion de deux visages harmonieux et superbes. Cette " disgrâce " passagère était très importante pour moi, car elle évoque la souffrance d'être enfermé en soi, dans un visage qui nous échappe." Le travail sur les effets spéciaux a nécessité plus de dix mois de travail.
  • Dans un premier temps, la réalisatrice avait envisagé de confier les rôles principaux à Emmanuelle Devos et Béatrice Dalle. Et à l'origine, le film avait pour titre "Autrement"...
  • Le rôle du psy est interprété par le frère de la réalisatrice, Adrien de Van, comédien qui jouait un interne dans "Dans ma peau", et qui fut l'un des partenaires de l'actrice-réalisatrice dans "Sitcom" de François Ozon, avec lequel Marina De Van a longtemps collaboré.
  • Nicolas Roeg a réalisé en 1974 un film fantastique, dont l'action se situait en partie en Italie, intitulé "Ne vous retournez pas" ("Don't Look Now" en version originale) avec Donald Sutherland et Julie Christie.

Mon avis :
Si je me suis décidé à aller voir ce film, c'est surtout pour la tête d'affiche qui réunit Sophie Marceau et Monica Bellucci après, l'histoire avait l'air d'être intéressante mais un peu spéciale quand même du coup ça m'intriguait. "Spécial"... Ce simple mot pourrait très bien définir mes impressions à la sortie de ma salle. Bien que le film commence de façon très simpliste, l'intrigue va nous emmener petit à petit dans une spirale où on n'aura de cesse de se poser des questions. Pendant le film, je pensais souvent au film "La moustache" avec Vincent Lindon mais le long métrage de Marina De Van pourrait très bien nous faire penser à un film de David Lynch tant la psychologie de ses personnages y est creusé et torturé dans tout les sens. Entre réalité et fiction, le spectateur peut se trouvé un peu paumé surtout vers la fin le scénario possédant à mes yeux quelques incohérences notamment avec le personnage de Andrea Di Stefano où j'ai trouvé qu'au final sa relation avec le personnage principal est assez ambiguë. Le film en tout cas ne laisse pas différent et chacun peu y aller de sa propre théorie mais j'ai quand même trouvé que le scénario était maladroit par moment ce qui est regrettable car il n'en reste pas moins captivant. Un peu long sur sa fin, le duo formé par Sophie Marceau et Monica Bellucci est en tout cas très bon chacune de ses actrices étant au service du film. Leur complémentarité à l'écran fonctionne bien et c'est assez surprenant de les voir ainsi malmené dans un film. Quant à la mise en scène de Marina De Van, je l'ai trouvé très bonne, très esthétique et où là encore, comme pour un David Lynch chaque détail à son importance. Au final, je conseille ce film qui suscite un débat à la sortie de la salle même si je pense qu'il y avait matière à l'abordai de meilleure façon.
"Si vous avez voulu voir un psychiatre, c'est bien que vous pensez que le problème est en vous."
Sophie Marceau et Monica Bellucci

Affiche traquenard"Traquenard" (Trapped)
Réalisateur : Richard Fleischer.
Avec : Llyod Bridges, Barbara Payton, John Hoyt, James Todd, Russ Conway, Robert Karnes...
Origine : Etats-Unis.
Genre : Policier.
Durée : 1 heure 18.
Sortie française : Inconnue.
Sortie américaine : 1er octobre 1949.
Synopsis :
Un faux-monnayeur emprisonné se voit offrir une libération s'il dénonce ses complices. Une fois relâché, il s'enfuit sans se rendre compte qu'il est suivi par des agents fédéraux qui espèrent qu'il va les mener jusqu'au gang.
Les petits plus :
  • Le film est tourné dans le style semi-documentaire de l'époque par Richard Fleischer ("Les Vikings", "20 000 lieues sous les mers"...) qui mentionne que " Trapped est un tournant dans ma carrière, car j'avais enfin trouvé un style qui me convenait."
  • La vedette féminine du film, Barbara Payton, est au centre d'un célèbre règlement de comptes entre les acteurs Franchot Tone et Tom Neal qui se disputent ses faveurs. Alcoolique, droguée, elle devient SDF et prostituée. En 1962, elle est poignardée par un compagnon de beuverie avant d'être retrouvée morte cinq ans plus tard dans sa salle de bains. Parmi ses amants, on compte tout le gratin d'Hollywood : Howard Hughes, George Raft, Gregory Peck, Gary Cooper, Steve Cochran, John Ireland ou le gangster Mickey Cohen.

Mon avis :
Avant qu'on me prête le dvd, je n'avais jamais entendu parler de ce film et pour être honnête, je ne suis pas sur de bien m'en souvenir dans quelques mois. Pourtant, le film n'est pas mauvais en soit. Partant d'une idée de base que je trouve très intéressante en filmant le film comme un documentaire avant de petit à petit arriver à l'intrigue policière, le film de Richard Fleischer s'avère être un bon polar c'est juste que j'ai trouvé qu'il subissait mal les ravages du temps. L'interprétation des acteurs est pourtant convaincante avec en tête un très bon face à face entre Llyod Bridges et John Hoyt où vient se greffer la ravissante Barbara Payton. Les acteurs possèdent un véritable charisme cinématographique au point que l'on peut regretter que cette époque n'existe plus mais même avec une mise en scène soigné (et un très bon final dans le hangar à tramway), il m'as manqué un petit quelque chose indescriptible pour vraiment être marqué par ce film. Le revoir ne me dérangera sans doute pas surtout que j'ai quand même était tenu en haleine jusqu'à la fin, qu'il y a des brindilles d'humour pas déplaisante et des dialogues bien sentis mais bon encore une fois il manque ce petit truc qui fait qu'aussitôt qu'on a vu ce long métrage on passe à autre chose. "Trapped" (oui je préfère le titre en version original ;-) ) est plaisant en tout cas mais pas indispensable.
"- Faudra pas trop me coller. J'ai beaucoup de gens à voir. Mais ça sera difficile si tu es à mes basques.
- Désolé, mais tant que l'affaire n'est pas conclue, on sera si proches qu'en te grattant les fesses, tu tâteras les miennes."

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Affiche Police fédérale, Los Angeles"Police fédérale, Los Angeles" (To Live and Die in L.A.)
Réalisateur : William Friedkin.
Avec : William L. Petersen, William Dafoe, John Pankow, Debra Feuer, John Turturro, Dean Stockwell, Darlanne Fluegel, Robert Downey Sr....
Origine : Etats-Unis.
Genre : Policier.
Durée : 1 heure 55.
Sortie française : 3 avril 1986.
Sortie américaine : 1er novembre 1985.
Film interdit lors de sa sortie en salles aux moins de 12 ans.
Synopsis :
A quelques jours de la retraite, Jim Hart, agent des services secrets, est abattu par Eric Masters, un faux-monnayeur. Richard Chance, son co-équipier, poursuit le criminel en compagnie de John Vukovitch, un débutant timoré et respectueux des lois. Ils arrêtent Cody, un des passeurs de Masters et tentent de le faire collaborer. Mais celui-ci leur échappe. Chance et Vukovitch se font alors passer pour des truands venus de Floride et proposent à Masters leur collaboration. Celui-ci accepte à condition de recevoir 30 000 dollars d'avance. Devant le refus de ses supérieurs, Chance décide de commettre un hold-up grâce à des renseignements fournis par Ruth Lanier, libérée sur parole, que Chance oblige à servir d'indic...
Les petits plus :
  • En 1986, "Police fédérale, Los Angeles" fut présenté en France au festival de Cognac (où William Friedkin reçu un prix) et en Allemagne au festival de Berlin.
  • Gary Sinise fut un temps pressenti pour incarner Chance. Quand celui ci refusa le rôle, il recommanda William Petersen à William Friedkin.
  • Le scénario de ce film à été écris d'après l'œuvre de Gerald Petievich. William Friedkin aurait pris seulement 20% des éléments du livre original pour en faire l'adaptation cinématographique.

Mon avis :
J'aime bien le travail de réalisateur de William Friedkin en général mais même si je suis souvent passé devant la jaquette du dvd de "Police fédérale, Los Angeles", je n'avais jamais eu l'occasion de le voir avant qu'on me le prête et j'en avais pas entendu parler plus que ça non plus. Du côté de la mise en scène, je n'ai rien à dire. Une nouvelle fois j'ai vraiment été épaté par le travail de ce réalisateur qui nous offre des plans originaux même si son sujet reste ancré dans les années 80. La lumière chaleureuse de Los Angeles ainsi que les décors qu'offre la ville sont parfaitement exploités. La scène de course poursuite en voiture ou du règlement de compte dans le vestiaire (pour ne citer que ceux là sans trop spolier le film) sont de parfait exemple d'un film maitrisé dans sa forme. L'interprétation, j'ai pas grand chose à dire non plus. Les acteurs sont plutôt convaincant et bien dirigé même si à mes yeux je trouve que William Petersen et William Dafoe ont déjà montré beaucoup mieux dans leurs jeux d'acteurs. C'est surtout avec le scénario que j'ai eu du mal. Je trouve que c'est assez long à se lancer, que ça possède des facilités un peu grossières et j'ai eu du mal à m'attacher à ses personnages et à cette intrigue. Le final reste cependant captivant et prend aux tripes grâce notamment une nouvelle fois à une parfaite mise en scène mais hormis la dernière demie heure, j'ai trouvé que c'était un peu trop lent à se mettre en place. Au final, ça reste pour moi un bon polar que je ne regrette pas d'avoir vu avec des scènes mémorables mais qui aurait toutefois pu être traité de meilleures façon du point de vue scénaristique. Du coup, même si je sais que je ne le lirais sans doute jamais, je suis quand même curieux de savoir ce que donne le livre original dont le film s'inspire et pour la petite anecdote, comme une majorité de personnes, j'ai une nette préférence pour le titre original du film car sa traduction française est vraiment pathétique et manque cruellement d'imagination.
"Tire dans le tas Johnny, ils me font chier !"
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Affiche Absolom 2022"Absolom 2022" (No Escape)
Réalisateur : Martin Campbell.
Avec : Ray Liotta, Lance Henriksen, Stuart Wilson, Kevin Dillon, Jack Shepherd, Kevin J. O'Connor...
Origine : Etats-Unis.
Genre : Science-fiction.
Durée : 1 heure 53.
Sortie française : 20 juillet 1994.
Sortie américaine : 29 avril 1994.
Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en salles.
Synopsis :
En 2022, un directeur de prison à trouvé la solution pour mater les plus irréductibles et violents de ses pensionnaires : Absolom, une île sauvage où les prisonniers y sont abandonnés jusqu'à leur mort. Pour le Capitaine John Robbins, meurtriers d'un de ses supérieurs, Absolom signifie pas d'évasion, pas d'espoir, et... peu de chance de survie.
Les petits plus :
  • En 1995, "Absolom 2022" fut nominé pour le Saturn Award du meilleur film de science-fiction.
  • Le budget de ce film est estimé à 20 millions de dollars.
  • Les hélicoptères de combats utilisés dans le film ne sont pas des hélicoptères de combats américains mais des Kamov Ka-27 russes.

Mon avis :
Encore une fois, "Absolom 2022" fait partie de ses films dont je n'avais absolument jamais entendu parler. Pourtant, à y regarder de plus près la jaquette du dvd que l'on m'as prêté, le casting est plutôt alléchant et le sujet peut offrir quelque chose de très correct. Après visionnage, je dois dire que je ne comprend pas trop pourquoi ce film passe inaperçu. Bon ok, il à beau dater de 1994 il a pris un petit coup de vieux mais je trouve qu'il tient cependant très bien la route. Il y a quelques facilités scénaristiques mais dans le fond, je trouve que ce film est un bon mélange entre "Battle royale" et "Waterworld". Alors qu'au début j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film, une fois arriver sur l'île je trouve que le film devient plus captivant, plus prenant et nous offre un bon survival. On se doute un peu de l'issue finale et il y a quand même quelques passages un peu gros mais le tout réussit à nous divertir. Du niveau du casting, j'ai beaucoup aimé l'interprétation de Ray Liotta et de Lance Henriksen. Chaque acteur joue le jeu et même si c'est parfois stéréotypé, j'ai quand même apprécié au même titre que la mise en scène de Martin Campbell qui n'apporte rien de très original mais dont sa caméra filme son sujet de façon correct. Au final, je pense quand même que le film mérite d'être vu car même si ils possèdent plusieurs points faibles, il n'en reste pas moins divertissant et efficace. C'est peut être parce qu'en voyant la jaquette du dvd j'avais quand même peur d'être un peu déçu mais au final, ce film s'avère être pour moi une bonne surprise et j'ai passé un bon moment.
"- Vous avez un commentaire à faire ?
- Ne me tourner plus jamais le dos."

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Affiche jeux de pouvoir"Jeux de pouvoir" (State of Play)
Réalisateur : Kevin Macdonald.
Avec : Russell Crowe, Ben Affleck, Rachel McAdams, Robin Wright Penn, Helen Mirren, Jason Bateman, Jeff Daniels, Harry J. Lennix...
Origine : Etats-Unis.
Genre : Thriller.
Durée : 2 heures 07.
Sortie française : 24 juin 2009.
Sortie américaine : 17 avril 2009.
Synopsis :
Stephen Collins est membre du Congrès américain et préside le comité qui supervise les dépenses de la Défense. Ambitieux, il incarne l'avenir de son parti et pourrait bien devenir un des leaders du pays. Lorsque sa jeune assistante est tuée dans des circonstances mystérieuses, certains secrets font surface...
Cal McAffrey, journaliste chevronné et ami de longue date de Collins, est chargé par sa rédactrice en chef, d'enquêter sur l'affaire. Avec une jeune journaliste, Della Frye, McAffrey tente de découvrir l'identité du meurtrier. Il ignore qu'il s'attaque à un complot qui menace les structures mêmes du pouvoir. Lorsque des milliards sont en jeu, tout le monde devient suspect...
Les petits plus :
  • "Jeux de pouvoir" est l'adaptation de la série télévisée du même nom ("State of Play" dans sa version originale).
  • Désireux de bien séparer les deux mondes présents dans le film (le journalisme et la politique), Kevin Macdonald a décidé, avec le directeur de la photo Rodrigo Prieto, de développer deux styles visuels différents : "Nous avons pris la décision d'explorer les deux mondes en les présentant de façon distincte", explique Rodrigo Prieto. "Nous avons utilisé des objectifs anamorphiques pour le monde du journaliste, et la caméra numérique pour le monde de la politique - en partie parce que nous autres, citoyens ordinaires, voyant souvent la politique à travers une caméra vidéo."
  • Suite au refus de Bill Nighy de reprendre le rôle qu'il tenait dans la série, Kevin Macdonald a engagé Helen Mirren, et fait du rédacteur en chef du Washington Globe une femme.
  • Pendant son transfert du petit au grand écran, "Jeux de pouvoir" est passé d'une mini-série de 6 heures à un long métrage de plus de 2 heures, pendant que l'action quittait Londres pour Washington.
  • Si "Jeux de pouvoir" est le cinquième long métrage réalisé par Kevin Macdonald, ce n'est que la troisième fois qu'il met en scène une fiction.

Mon avis :
N'ayant jamais vu la série télévisée d'origine (même si elle me tente bien) dont le film s'inspire, je ne vais pas pouvoir faire de comparaison mais j'ai quand même bien aimé ce film. Le scénario habilement construit nous tient en haleine dès les premières secondes (dévoilés dans la bande annonce) et ce jusqu'à la fin. Les rebondissements sont peut être un peu trop nombreux au fur et à mesure que le film avance (ce qui peut me faire penser que le film est assez respectueux du format télévisé) mais sont tout de même bien amené. Du coup, on n'as pas trop le temps de s'ennuyer malgré la durée de plus de deux heures et le mélange des mondes entre politique et journaliste s'effectue de bien bonne façon. Le casting est lui aussi impeccable chaque acteur donnant le meilleur de lui même. J'ai quand même une nette préférence pour Russell Crowe qui porte bien le film sur ses épaules et dont le duo avec Rachel McAdams fonctionne bien (cette dernière évoluant bien au cours du film). La mise en scène de Kevin MacDonald est excellente. Dynamique, on se sens plongé au cœur de cette enquête et une nouvelle fois le réalisateur fait mouche. Après "Le dernier roi d'Écosse", Kevin MacDonald est un réalisateur que j'ai envie de suivre de très près en tout cas tant je suis admiratif de son travail (même si au cinéma j'aime vraiment pas être placé tout devant). Au final, ce film est une très bonne enquête captivante, magnifiquement bien filmé et interprété qui se laisse regarder avec plaisir. Le scénario peut nous perdre un peu par moment avec toutes ses explications qu'il tente de nous donner mais pour ma part, le plaisir était quand même là :-) .
"- Le café est gratuit pour les amis de la presse... J'ai appris qu'une jeune femme à été assassinée.
- Comment tu le sais ?
- Tu viens de me le dire."

Rachel McAdams et Russell Crowe

Affiche Lascars"Lascars".
Réalisateurs : Albert Pereira Lazaro et Emmanuel Klotz.
Avec les voix de : Vincent Cassel, Omar Sy, Fred Testot, Diane Kruger, Frédérique Bel, Gilles Lelouche, Diam's, Vincent Desagnat, François Levantal, Eric Judor, Izm, Katsuni, Delfynne Delage...
Origine : France.
Genre : Animation.
Durée : 1 heure 36.
Sortie française : 17 juin 2009.
Synopsis :
Condé-sur-Ginette, en périphérie d'une grande ville, à mille lieux du sable chaud, des cocotiers et du bleu océan des Caraïbes. C'est l'été. Le soleil brûle le chrome des mobylettes, réchauffe le bitume des tours, asphyxie les halls d'immeubles et crame les esprits. Ici, tout le monde rêve des plages de Santo Rico. Certains plus que d'autres. Pour Tony Merguez et José Frelate, les deux MC's du quartier, le départ est imminent. Mais l'agence de voyage responsable de leur billet a zappé le nom de la destination. Retour à la case Ginette ! Pour refaire surface, Tony se mue en Montana façon Scarface et tente de refourguer un peu d'herbe fraîche " gentiment " prêtée par Zoran, brute épaisse aux pieds pas vraiment d'argile. José de son côté joue les Don Juan dans une grosse villa, occupée par Momo l'incruste et la belle... Clémence. Tout aurait pu rouler, si une maîtresse en furie, des réalisateurs plutôt amateurs, un sauna norvégien, des policiers énervés ou encore un juge coriace, n'en avaient décidé autrement...
Les petits plus :
  • Avant de faire l'objet d'un film, "Les Lascars" étaient diffusés sur le petit écran. Sous forme de sketches d'une minute, la série, le temps de deux saisons, a su créer l'évènement. Le phénomène "Lascars" s'exporte et se vend dans plus d'une vingtaine de pays. Disponible sur Internet, la série continue aujourd'hui de générer un très grand nombre de clics (20 millions de visionnage). Parallélement à la série télévisée, "les Lascars" font également leur show sur bande-dessinée.
  • C'est à Alexis Dolivet, Laurent Nicolas, Numéro 6, Cap1 et aux deux rappeurs Lucien Papalu et Izm que l'on doit "Les Lascars". Désireux, dès le début de l'aventure, d'en faire un film, cette bande de joyeux lurons n'arrivent pourtant pas à convaincre des producteurs frileux. Ce n'est que 9 ans après la première diffusion de leurs sketches que le film se fait. Une aventure qui prend forme grâce à Roch Lener, producteur du film et sans qui le long métrage n'aurait jamais vu le jour.
  • Diplômés de l'école des Gobelins en 1997, Albert Pereira Lazaro et Emmanuel Klotz travaillent au sein de Millimages depuis 1998. Tandis que le premier se spécialise dans la réalisation de séries d'animation, le second est 1er assistant réalisateur sur les séries télévisées. Duo solide depuis déjà 10 ans, ils réalisent, avec "Les Lascars", leur tout premier long métrage.
  • Afin de fédérer un large public, les réalisateurs et producteurs du film ont tenu à faire un film d'animation de qualité. Pour ce faire, Thomas Digard, directeur de l'animation, a travaillé entre "la prise de vue réelles, l'animation japonaise et le cartoon américain", le tout en mélangeant la 2D et la 3D !
  • Le budget de ce film est estimé à 10 millions d'euros.

Mon avis :
Je ne connaissais pas les petits sketchs télévisés d'origine mais bénéficiant d'un plutôt bon bouche à oreille lors de sa sortie en salles, je me suis dis que cela pourrait être sympa et changer de ce que je vois d'habitude que d'aller visionner "Les lascars". Au final, je sais pas si c'est parce que j'avais placé la barre un peu haute mais j'ai tout de même été un peu déçu. Le film en lui même et le concept est assez sympa mais passer les vingts premières minutes, j'ai trouvé que ça tourné un peu en rond, le scénario utilisant toujours les mêmes effets, les mêmes gags et les mêmes répliques durant tout le film. Ça n'évolue pas beaucoup, c'est toujours pareil et du coup j'ai eu l'impression que ça tourné en rond. Pire, plus le film avance et plus j'ai trouvé le film brouillon. Une sorte de gros foutoir où les scénaristes on voulu mettre tout leurs délires qu'ils avaient en tête sans chercher à ce que ça soit agréable du coup, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher et les meilleurs gags étant déjà visible dans les bandes annonces que j'avais vu, j'ai souris mais pas autant que je l'espérais. L'animation en tout cas reste très bonne (même si par moment je la trouve un peu brouillonne elle aussi) et le choix du casting vocal est en revanche lui excellent. On à l'impression que chaque rôle à été écris sur mesure pour les comédiens qui les double et qui prête bien leurs voix aux différents personnages. "Les lascars" reste un film sympathique qui se laisse regarder mais dont j'attendais nettement mieux pour ma part ce qui me laisse un arrière goût d'inachevé. Reste que pour se détendre sans se prendre la tête, le film convient parfaitement.
"- Putain, t'es relou, elle vienne de partir là !
- Ben franchement, à part monter un cirque avec euh.... y'as rien à faire.
- Putain vas y fais pas chier là. On fais avec ce qu'on à. On es en mode MacGyver là !"

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Affiche Antichrist"Antichrist"
Réalisateur : Lars Von Trier.
Avec : Charlotte Gainsbourg, Willem Dafoe...
Origine : France - Allemagne - Danemark - Pologne - Italie - Suède.
Genre : Drame.
Durée : 1 heure 44.
Sortie française : 3 juin 2009.
Sortie danoise / italienne / polonaise / suédoise / allemande : 20 mai 2009 / 22 mai 2009 / 29 mai 2009 / 5 juin 2009 / 10 septembre 2009.
Film interdit aux moins de 16 ans lors de sa sortie en salles.
Synopsis :
Un couple en deuil se retire à " Eden ", un chalet isolé dans la forêt, où ils espèrent guérir leurs coeurs et sauver leur mariage. Mais la nature reprend ses droits et les choses vont de mal en pis...
Les petits plus :
  • "Antichrist" a été présenté en Compétition au Festival de Cannes 2009. A cette occasion, Charlotte Gainsbourg a reçu le Prix d'interprétation féminine.
  • Lars von Trier expose sa manière de travailler le scénario de "Antichrist" : " Le travail sur le scénario n'a pas suivi mon mode opératoire habituel. Des scènes s'ajoutaient sans raison. Les images étaient composées en dehors de toute logique ou de toute réflexion dramatique. Elles provenaient souvent des rêves que je faisais à l'époque ou de rêves que j'avais faits à une époque antérieur de ma vie. "
  • Avec "Antichrist", Willem Dafoe et Lars von Trier signent leur seconde collaboration après "Manderlay" en 2004.
  • Selon Lars von Trier, 53 ans, "Antichrist" serait le film le plus important de toute sa carrière : " En tous cas, je n'ai aucune excuse à offrir pour " Antichrist ". Rien d'autre que ma foi absolue dans le film, le film le plus important de toute ma carrière ! "
  • Eva Green devait interpréter le rôle principal féminin mais fut écartée pour cause de contrat trop complexe à finaliser.
  • Le budget du film est estimé à 11 millions de dollars.

Mon avis :
Ayant fait beaucoup d'encre lors de son passage sur la croisette, il me tardait de découvrir cet "Antichrist" afin de me forger ma propre opinion de ce long métrage. Je m'attendais à quelque chose de très spécial et sur ce point, je peux dire que j'ai été servi. "Ricky" de François Ozon à longtemps été mon pire film de l'année 2009 mais il vient de se faire battre haut la main pour moi par le film de Lars Von Trier qui représente une grosse partie de tout ce que je deteste dans ce genre de cinéma. C'est long, c'est ennuyeux, c'est prétentieux... Ça se veut psychologique mais tout est ici prétexte pour une débauche d'effets visuels et de scènes de sexe et de sadomasochisme totalement inutile. Dans l'une de ses interviews, Lars Von Trier à déclarer : "...Des scènes s'ajoutaient sans raison. Les images étaient composées en dehors de toute logique ou de toute réflexion dramatique." et je comprend encore mieux ce qu'il a voulu dire après m'être infligé ce film. Je me suis battu avec moi même pour ne pas quitter la salle tant je l'ai trouvé médiocre. Oui, le duo Charlotte Gainsbourg - Willem Dafoe se donne corps et âme dans ce film. Oui, ils sont convaincants mais le sujet qu'ils défendent m'as tellement ennuyé que même leurs implications dans ce projets ne sauve pas le film à mes yeux. C'est pas ça le cinéma qui me fait rêver, qui me fait vibrer... ça ne me fait même pas réfléchir. Ce film n'as que pour but de provoquer mais c'est tellement grotesque que j'ai qu'une envie c'est oublier ce film. Il trouvera sans doute son public et je respecte l'avis de ceux qui aimeront mais pour ma part, c'est pas du tout ma came.
"What do you think is supposed to happen in the woods? "
Charlotte Gainsbourg et Willem Dafoe

Affiche je vais te manquer"Je vais te manquer"
Réalisatrice : Amanda Sthers.
Avec : Carole Bouquet, Pierre Arditi, Anne Marivin, Patrick Mille, Fred Testot, Mélanie Thierry, Cécile Cassel...
Origine : France.
Genre : Comédie romantique.
Durée : 1 heure 35.
Sortie française : 10 juin 2009.
Synopsis :
Six destinées qui vont, l'espace d'un instant, dans un aéroport grouillant de vie, se bousculer, se séparer et se retrouver. Et si ses personnages étaient en train de vivre, sans le savoir, le moment le plus important de leur vie.
Olivier et Lila... Va-t-il rater l'amour ou va-t-elle rater l'avion ?
Julia et Marcel... Va-t-elle rater sa mort ou va-t-il rater sa vie ?
Fanny et Max... Va-t-elle manquer de courage ou va-t-il manquer de chance ?
Les petits plus :
  • Déjà scénariste du film "Un vrai bonheur", Amanda Sthers n'était jamais passé derrière la caméra avant "Je vais te manquer". C'est donc en novice qu'elle a dirigé un casting de rêve, emmené entre autres par Carole Bouquet, Patrick Mille et Pierre Arditi.
  • Amanda Sthers, ex-femme de Patrick Bruel, aurait dû offrir à son ancien compagnon le premier rôle de son film. Récemment séparés, c'est finalement Patrick Mille qui remplace le héros de "Un secret" sur le tournage de "Je vais te manquer".
  • Scénariste du film, Amanda Sthers n'était initialement pas prévu à la réalisation. C'est en réalité Brigitte Maccioni et Yves Marmion qui auraient poussé la jeune femme à franchir le pas. La réalisatrice raconte son déclic: "Il a longtemps été question de donner ce scénario à un autre. Et, une nuit, ça m'a réveillée. Je me suis dit que le risque de la vie était de ne pas en prendre, que je devais y aller."
  • A l'origine de cette histoire, un événement: le départ de la grand mère d'Amanda Sthers vers l'hôpital. Un moment difficile que la jeune femme a ponctuée de la manière suivante, "Qu'est-ce que l'on emporte dans sa valise quand on part pour mourir ?". C'est autour de cette question qu'elle a construit son personnage, Julia, interprétée par Carole Bouquet. C'est tout naturellement que l'aéroport s'est imposé en toile de fond.
  • La thématique du souvenir est très présente dans les différentes œuvres d'Amanda Sthers. C'est, selon elle, "la meilleure façon de comprendre un personnage". La nostalgie, l'acceptation de la vie, les chemins que l'on a pris... ou pas! Voilà ce dont traite Je vais te manquer, mais pas seulement puisqu'elle abordait également ces thèmes dans "Ma place sur la photo", son premier roman et "Madeleine".
  • Contrainte par un budget limité (6 millions d'euros), Amanda Sthers a privilégié son réseau et son entourage pour tous les rôles de figurants. Des seconds rôles donc, souvent confiés à une amie, une assistante ou encore un parent... Régnait sur le plateau une très bonne ambiance, assimilable à celle "d'un court-métrage ; cette énergie, cette envie ; avec l'enjeu d'un long."
  • La scène où Carole Bouquet lit une lettre à ses deux filles (Cécile Cassel et Mélanie Thierry) n'était initialement pas prévue dans le scénario. C'est l'actrice qui a demandé à la réalisatrice de lui écrire une lettre émouvante afin de transmettre cette émotion à l'écran. Une fois la lettre écrite, il y eut une unique prise, très émouvante puisque toute l'équipe en a pleuré.

Mon avis :
Sans être une grande attente, "Je vais te manquer" me tenté bien tout de même. Le casting me plaisait bien puis il fallait absolument que je me refasse un autre film après "Antichrist". J'ai bien aimé. Les films racontant l'histoire de plusieurs personnages qui vont se croiser, se chercher, avoir un lien même infime me plait toujours beaucoup et ici j'ai été servi. Cependant, il manque quand même un fil rouge, un truc un peu plus consistant qui fait que l'on s'attache un peu plus à ses différents personnages et qu'on sympathise avec leurs histoires. J'ai quand même passé un bon moment et je ne me suis pas ennuyé. Certains personnages sont touchant (excellente Carole Bouquet et très bon Patrick Mille), d'autres m'ont plu de par ce qu'il dégage (je crois que je tombe amoureux d'Anne Marivin lol) et d'autres reste bon mais aurait pu être mieux exploités (Pierre Arditi et Michael Lonsdale par exemple). La mise en scène est un peu académique mais reste très correct bref, même si ce n'est pas le film de l'année, "Je vais te manquer" m'as fait passer un très bon moment et malgré un arrière fond de drame, j'ai aimé cette comédie sentimentale dont une certaine positivité se dégage. Le film aurait pu être plus abouti même si ses maladresses possèdent son charme mais c'est pas grave le film se regarde avec plaisir.
"- La dernière fois que je l'ai vu, j'avais les cheveux auburne, bouclés et long jusqu'aux fesses.
- C'est un vrai changement les cheveux.
- Les fesses aussi."

Anne Marivin

Affiche Hannah Montana"Hannah Montana, le film" (The Hannah Montana - The Movie)
Réalisateur : Peter Chelsom.
Avec : Miley Cyrus, Emily Osment, Lucas Till, Jason Earles, Billy Ray Cyrus, Melora Hardin, Margo Martindale...
Origine : Etats-Unis.
Genre : Comédie.
Durée : 1 heure 43.
Sortie française : 17 juin 2009.
Sortie américaine : 10 avril 2009.
Synopsis :
Miley Stewart se bat chaque jour pour concilier l’école, les copains et son identité secrète : elle est la pop star Hannah Montana. Mais la célébrité d’Hannah menace d’envahir la vie de Miley… Le père de la jeune fille décide de la ramener chez lui à Crowley Corners, dans le Tennessee, pour un petit retour à la réalité. C’est le début d’une aventure pleine d’humour, de rire et d’émotion que même Hannah Montana n’aurait jamais pu imaginer !
Les petits plus :
  • "Hannah Montana - le film", est une adaptation de la série télévisée américaine "Hannah Montana". Tous les personnages principaux interprétés par Miley Cyrus (Miley Stewart / Hannah Montana), Billy Ray Cyrus (Robby Stewart), Jason Earles (Jackson Stewart), Emily Osment (Lilly Truscott), Mitchel Musso (Oliver Oken), Moises Arias (Rico) passent du petit écran au grand écran.
  • "Hannah Montana-le film" est une aventure familiale puisque Miley Cyrus donne la réplique à son père, Billy Ray Cyrus qui joue également son père à l'écran. Un lien qui n'a probablement pas demandé aux acteurs beaucoup d'entrainement pour rentrer dans leurs personnages...
  • D'abord acteur, Peter Chelsom s'illustre sur les planches puis à la télévision avant d'apparaitre au cinéma. Une qualité très importante aux yeux d'Alfred Gough, producteur du film "Hannah Montana" qui considère qu'un ancien acteur est plus à même de diriger des acteurs novices dans la bonne direction. De plus, Peter Chelsom, avant d'être engagé, n'avait aucune connaissance du phénomène planétaire "Hannah Montana". Il n'avait jamais entendu parler ni de la série, ni de Miley Cyrus. Une caractéristique essentielle aux yeux des producteurs qui souhaitaient vraiment travailler avec quelqu'un qui portait un regard neuf sur le projet.
  • Sur le tournage du film, l'une des séquences consistait à mettre en scène Hannah Montana, mitraillée par les paparazzis pour les besoins d'une séance photo. Au même moment, de véritables paparazzis se sont invités sur le tournage pour prendre en photo la jeune Miley Cyrus en tenue d'Hannah Montana.

Mon avis :
Je ne m'attendais à rien en allant voir ce film. Je savais juste que ce film adapté d'une série télévisée dont je n'ai vu aucuns épisodes était plutôt à la mode chez les très très jeunes et c'est avec curiosité que je voulais voir le résultat. Au final, je m'attendais quand même à nettement pire. Cracher sur ce film et le descendre en flèche serait facile de ma part. C'est clair que cinématographiquement, le film n'ait pas d'une très grande qualité artistique mais je pense qu'il rempli en tout cas sa fiche de route pour le public à qui il est destiné et reste honnête même si le côté commercial de Disney se fait beaucoup ressentir. C'est fait pour les 6-12 ans, et ça ne cherche pas à aller plus loin. Du coup, quitte à être généreux dans mon avis, j'ai plus tendance à dire que ce film à atteint son objectif. Il est gentil sur les bords, donne de belles leçons de morales à son jeune public, met une des stars du moment chez ce même public en avant et propose sont lot de chansons taillés sur mesure. Je vais donc pas le descendre me contentant juste de dire que ce film est très bon pour les très jeunes, quand aux autres c'est sur qu'il risque de s'ennuyer ferme mais en même tant fallait s'y attendre.
"Nom d'une moissonneuse batteuse !"
Miley Cyrus

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