C’est au tour de The Economist de se casser la tête à chercher la logique de l’emprunt de l’état français (Of human superbondage). Peu originalement, il pense qu’il est économiquement inefficace, et mal venu pour un pays endetté. Mais il avance deux hypothèses nouvelles :
- Un moyen pédagogique d’intéresser le peuple français à l’économie.
- Un moyen de démontrer à l’Europe qu’il y a de « bons déficits », ceux qui permettent de créer les richesses de demain.
Certes, mais on aurait pu arriver aux mêmes résultats à moins cher…
Et si l’emprunt n’était que ce qu’il paraît. C'est-à-dire rien. Une abstraction sans logique aucune. L’économie comme art, comme expression d’un élan créatif irraisonné. Une innovation qui fera l’admiration des générations futures, comme le Château de Versailles ou les grandes pyramides ? Le feu d’artifice d’une civilisation à son crépuscule ?